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MOLIERE LE MALADE Acte II sc. 6 EXTRAIT EXPLI FICHE

Publié le 06/05/2025

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« Objet d’étude n°3 : Le théâtre du XVIIème au XXIème siècle - Parcours associé : spectacle et comédie MOLIÈRE, Le Malade imaginaire : ► EXPLICATION INTRODUCTION Le 17è siècle est témoin d’un véritable développement des arts en France.

En effet, louis XIV redonne vie au mécénat royal et encourage les artistes talentueux, comme Molière qu’il met à la tête des divertissements royaux.

Molière est un grand dramaturge et comédien du 17è siècle dont la renommée est si grande qu’on appelle la langue française, “la langue de Molière”.

Il écrit en 1673 Le malade imaginaire, une pièce de théâtre en 3 actes du genre de la comédie ballet ou les intermèdes mêlent musique et danse et dans laquelle il fait la satire de la médecine en racontant l’histoire d’un hypocondriaque qui accumule les traitements.

Mais la pièce traite aussi des rapports familiaux avec Argan qui souhaite marier sa fille de force à un futur médecin. Cet extrait se situe dans la scène 6 de l’Acte II.

La pièce est en 3 actes, il est donc situé vers le milieu de la pièce.

Argan l’hypocondriaque a promis la main de sa fille Angélique à Thomas Diafoirus, un futur médecin.

Dans cette scène, Angélique qui est amoureuse de Cléante résiste à cette union. Comment Molière défend le droit des femmes à s’émanciper de l’autorité excessive du père de famille ou de leur mari dans cet extrait ? Ce texte se compose de 3 mouvements = 1-(L1-5) Angélique qui s’oppose d’abord à son père 2-(L.

6 à 26) elle s’oppose à Thomas avec des arguments toujours plus forts. 3-(L27-29) les deux dernières répliques de Toinette et Béline qui mettent fin à ce jeu. 1er MOUVEMENT – (l1 à 5) Angélique qui s’oppose à son père “touchez dans la main de monsieur et lui donnez votre foi, comme à votre mari” (l.

1) → 2 verbes impératifs : Argan demande à, incite sa fille de manifester son accord pour ce mariage “mon père !” (l.2) “Hé bien ! Mon père ! Qu’est-ce que cela veut dire ?” (l.3) → phrases exclamatives+ répétition (mon père) : Angélique résiste dès sa première réplique ce qui surprend Argan - Cela montre qu’Angélique est réticente à l’idée de marier Thomas + le lecteur remarque qu’Angélique s’oppose à son père ce qui le surprend grandement, contrairement au début de la pièce ou elle n’osait pas. “de grâce, ne précipitez pas les choses” (l.

4) “donnez-nous” (l.

5) “en nous, L'un pour l’autre, cette inclination si nécessaire à composer une union parfaite” (l.

5) → 2 verbes à l’impératif Angélique s’exprime poliment mais fermement + pronom nous x3 + expression en incise : Angélique parle au nom des deux époux et commence à définir les conditions d’une union parfaite -elle gagne de l’assurance et elle introduit sa pensée de manière claire, elle oppose l’idée de mariage forcé à sa vision d’une union parfaite, non forcée ou les sentiments sont naturels.

→rapport de force entre les deux personnages qui déconcerte Argan et lui fait prendre un rôle de second plan. 2e MOUVEMENT – (l6 à 26) Opposition d’angélique à Thomas avec des arguments toujours plus forts. “elle est déjà toute née en moi” (l.

6) - “pas besoin d’attendre davantage” (l.

7) →expressions par lesquelles Thomas réfute ses arguments de manière superficielle. -montre que c’est un personnage égoïste qui ne cherche que son propre bonheur, il agit seulement dans son intérêt “…votre mérite n’a pas fait assez d’impression…” (l.

8-9).

→ ton ironique de cette manière Angélique plus offensive, elle cesse d’employer le « nous » pour s’opposer à celui qui veut la forcer : « vous / moi » -montre au spectateur une image d’Angélique très intrépide, elle conteste toujours et avec une argumentation constructive/ordonnée “donnez-moi du temps” (l.

11) “une chaîne, soumettre, par force, par contrainte” (l.

11-12) →impératif +répétition de la demande à son père + phrase au présent de vérité générale et champ lexical de la domination qui définit le mariage -fait apparaitre le mariage comme une chose négative, + Angélique s’impose comme un personnage intrépide qui ne se soumets pas à des conditions qui lui sont imposés et se défend avec une argumentation fine.

Ces rebondissements = captiver le spectateur “si vous êtes honnête.... »

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