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Migrations animales (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 18/05/2020

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« DÉPLACEMENTS SAISONNIERS D'ESPECES POURSUIVRE LE BEAU TEMPS Pour répondre aux variations du milieu ou à des contraintes de reproduction, de nombreu x animaux changent périodiquement d'habitat.

La plupart de ces déplacements concernent sinon une espèce entière, du moins la totalité de la population d'une région donnée .

Ces déplacements saisonniers sont appelés migration s.

' Il faut distinguer les migrations , qui sont des événements périodiques , des déplacements singuliers dus à un appauvrissement du milieu pour une cause particulière (on parle alors d'émigration ou d'immigration animale).

La plupart des migrations sont saisonnières , suivant le rythme des changements climatiques ; cependant, certaines s'effectuent en plusieurs années, en liaison avec le cycle reproductif.

Le phénomène migratoire se situant au niveau de l'espèce ou de la population , on parle de migration pour tout mouvement cyclique d 'une population animale, même si ce ne sont pas les mêmes individus qui effectuent l'aller et le retour , mais deux générations différente s (cas du papillon monarque ) .

Toute s sortes d'animau x (insectes , poissons , reptiles ...

) effectuent des migrations , même si les plus connues (parce que les plus visibles) sont celles des oiseaux et des grands troupeaux d'herbivores.

DIFFÉRENTS ANIMAUX MIGRATEURS INSECTES, AMPHIBIENS , REPTIL ES Papil lons et criquets Les difficultés d'observation et la courte durée de vie des insectes expliquent que peu de mouvements migratoires ont pu être mis en évidence chez ce groupe .

Cependant, plusieurs espèces de papillons montrent un comportement migratoire bien f------------ -l marqué , et les migrations de criquets sont un phénomène connu et redouté depuis l'apparition de l'agriculture(« nuées de sauterelles»).

L E SUIVI DES MIGRATEURS Par leur nature même, les phénomènes migratoire s sont difficilement observab les en totalité.

Si cela fait des millénaires que l'on voit revenir les hirondelles au printemps , ce n'est qu'à l'époque moderne qu'on a découvert qu'elles allaient en Afrique.

On était encore loin de savoir si les mêmes hirondelles revenaient chaque année au même endroit...

Le premier mode d'observa tion, utilisé surtout pour les oiseaux et quelques migrateurs marins , est le baguage : une bague, ou une plaque métallique, conçue de telle sorte que l'animal ne puisse s'en débarrasser mais qu'elle ne le gêne pas dans ses mouvements , est fixée sur le sujet (à la patte ou sur le dos pour les oiseaux).

Lorsqu 'on est capable de le retrouver, elle identifie l'animal.

Pendant longtemps , des récompenses étaient offertes à qui retrouvait un oiseau bagué.

Les techniques actuelles permettent un suivi continu des animaux, avec par exemple le radar pour suivre les migrations nocturnes à très hautes altitude ; le suivi radio (radio­ tracking en anglais) est rendu possible par la miniaturisation des appareils émetteurs, qui permet d'en équiper les bagues d 'observation, et la généralisation des satellites , qui peuvent recevoir les signaux d'où qu'ils viennent.

On commence ainsi à mieux connaître les trajets et les habitudes des animaux migrateurs, ce qui permet d'améliorer l'aménagement de leurs lieux de passage.

Les espèces migratrices de papillons sont un exemple de migrations s'effectuant en plusieurs générations : ainsi les papillons mona rque s (Donou s p/exippus ) d'Amérique du Nord, qui vivent dispersé s sur de vastes étendues dans les plaines du centre en été, se rassemblent -ils à l'automn e et parcourent en nuées de plusieurs millions d'individus des centaines de kilomètres , pour se rendre en Floride , en Californie ou au Mexique .

printemp s : le voyage de retour est ainsi effectué par la génération suivante.

En Europe , le vulcain et le morosphinx migrent de la même manière entre l'ouest de l 'Europe et les bords de la Méditerranée .

Plusieurs espèces de criquets , dont le célèbre locuste (Locusta migratorio ) dont la répartition couvre le nord de l 'Afrique, le sud de l'Europe et le Proche -Orient , et le criquet p èlerin (Schistocerca gregorio) d'Asie et d 'Afrique orientale, fuient les périodes de sécheresse en se constituant en nuées de plusieurs centaines de millions d 'individus , qui ravagent les cultures de région s entières et peuvent provoquer des famines .

Crapauds et grenouilles Plusieurs espèces de Cl'apauds et de grenouilles de l'hémisphère Nord se cachent durant l'hiver et reviennent au printemps se reproduire à côté de leur plan d'eau.

De faible ampleur (quelque s centaines de mètres ), ces mouvements périodiques , liés au climat et à la reproduction , n'en sont pas moins de véritables migrations .

Les migrations des amphibiens sont d'ampleur bien plus réduite (l'ampleur maxima le est d'un kilomètre) .

Tortues Les reptiles sont des animaux dits «à sang froid »,c'est-à-dire que leur température interne dépend de la temp érature extérieure ; ainsi la plupart hibernent-ils à la mauvai se saison.

Les cinq espèces de tortues marine s en revanche , qui vivent en mer mais se reproduisent à terre , sont parmi les plus grands migrateur s connus.

Chacune d'elle retourne pondre tous les ans sur la même plage, sur une île ou un point du continent.

Certaines effectuent des migrations de plusieurs milliers de kilomètres entre leur plage de ponte et l'aire dite « de nourrissage » où la nourriture est abondante.

La tortue luth (Dermoche/ys corioceo), par exemple , se reproduit sur les plages de la Guyane française , en Amérique du Sud, et passe l'été dans le golfe de Gascogne où elle se nourrit de méduses.

Difficilement observables, ces migrations sont encore mal connues.

On ignore notamment comment ces recherche de pâturage, entraînant tortues sont capables de retrouver parfois les prédateurs à leurs leur plage tous les ans après des trousses .

Plusieurs mammifères milliers de kilomètres en mer.

marins , comme beaucoup d 'animaux vivant au large , ont eux aussi un comportement migrateur assez marqué .

température de l'eau, il n'est pas Ongulés et ruminants étonnant que les déplacements des Sur la terre ferme , les migrations les poissons de mer vivant en bancs plus spectaculaires sont celles des possèdent des caractéristiques troupeaux d 'herbivores à la migratoires (le thon blanc , Thunnus recherche de pâturages .

Dans les o/olungo, par exemple, migre entre régions subarctiques (Sibérie, nord Madère et l'Islande ); mais là aussi l'observation et le suivi d 'un même banc de poissons pendant de longue s périodes est délicate .

On est mieux renseignés en revanche sur les déplacements des poissons qui vivent en mer et se reproduisent en rivière , comme l'esturgeon et le saumon, qualifiés d'anadromes («à parcour s remontant»}, et sur ceux, qualifiés du Canada ), les rennes et caribous de catadromes («à parcours quittent la taïga (forêt de conifères) descendant ») qui à l'inverse se où ils vivent en hiver pour passer reproduisent en mer après avoir l'été dans la toundra (steppe rase de vécu dans les rivière s, comme font lichens et de graminées).

les anguilles.

Si les caribous migrent par petits groupes (grossissant au fur et à mesure du trajet }, beaucoup de migrateurs vivent en troupeaux parfois gigantesques.

(deux ou trois ans selon les espèces).

Les déplacements des bisons Ensuite , ils retournent à leur rivière rythmaient la vie des Indiens des de naissance et la remontent en plaines d'Amérique du Nord ; de franchissant tous les obstacles, même les Lapons et plusieurs naturels (rapides , cascades) comme peuple s du nord de la Sibérie se artificiels (barra ges par exemple, déplaçaient avec les troupeaux de lorsqu 'ils sont conçus pour leur rennes , leur préparant parfois des laisser passage) pour y frayer .

Ces vallées fermée s afin de les exploiter migrations , comme celles des tortues plus facilement.

marines , sont plus liées à la En Afrique , au début de la saison reproduction qu'aux variations sèche, d'immenses troupeaux climatiques saisonnières .

La plupart des saumons n'effectuent qu'une seule migration dans leur vie car ils meurent d'épuisement après le frai.

Quelques-uns cependant plus robustes, en accomplissent deux , voire trois .

Les observations par marquage ont permis de mieux connaître les zones de nourrissage des saumons.

On a de gnous , de buffles , d'antilopes, de ainsi pu constater que les saumons zèbres ...

parcourent des centaines migre d'une région des fleuves d'Europe occidentale se de kilomètres pour retrouver des polaire à l'autre, soit 17 000 km rendaient jusqu 'au Groenland , et pâturages verdoyants.

sans halte.

que ceux d 'Alaska traversaient de Mammifères marins m ême l'océa n pour vivre au large de Plusieurs espèces de phoques et la Corée.

d'otaries , vivant dans les régions arctiques ou antarctiques, rejoignent MAMMI FfRES en hiver des mers plus chaudes et Beaucoup d'espèces de mammifères plus poissonneuses .

Le morse , lui, se sont migratrices.

Ainsi, les ongulés et contente de suivre l'avancée et le les ruminants se déplacent -ils à la recul de la banquise .. »

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