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mémoire, n.

Publié le 08/12/2021

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mémoire, n.f.

1. PSYCHOLOGIE :
faculté de conserver et de rappeler des informations passées. On distingue souvent, à la
suite de Bergson, une mémoire-habitude, d'ordre organique, qui serait faite essentiellement
de mécanismes moteurs, et une mémoire-souvenir, essentielle au psychisme, qui
rappellerait le passé sous forme d'images. Les sociologues, de leur côté, insistent sur les
cadres sociaux dans lesquels se développe la mémoire humaine. Les troubles de la
mémoire se manifestent par la difficulté d'imprimer et de retenir dans son esprit de
nouvelles acquisitions, ou bien par l'effacement de la mémoire d'événements passés. De
tels troubles sont les symptômes courants de maladies mentales ou de maladies du
cerveau, telles que la démence sénile, la schizophrénie et l'atrophie du cerveau. Ils
apparaissent aussi normalement chez des sujets en bonne santé, mais âgés. La perte de
mémoire (amnésie) est fréquente dans les commotions cérébrales et les névroses.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
amnésie
Matière et mémoire
système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Introduction
système nerveux - Le fonctionnement du système nerveux - Les fonctions
complexes

2. INFORMATIQUE :
partie d'un ordinateur où sont enregistrés les programmes actifs et les données en cours
de traitement. La mémoire est, avec le processeur et les dispositifs d'entrées-sorties, l'un
des composants essentiels d'un ordinateur.

Rôle et fonctionnement.
Dans l'architecture de von Neumann, dont le principe est à la base de la quasi-totalité
des ordinateurs actuels, le programme actif et les données qu'il traite coexistent au sein
de la même mémoire, dans des cellules consécutives ou non. L'exécution d'un
programme consiste en un enchaînement d'instructions, éventuellement conditionné par
le résultat de l'une ou l'autre de celles-ci. Il faut pouvoir « lire » et « écrire » dans les
cellules de la mémoire ayant des « adresses » bien définies. L'efficacité du mécanisme
d'accès à la mémoire est l'une des plus importantes pour les performances de
l'ordinateur. Il faut distinguer l'adressage physique, qui relève de l'électronique, et
l'adressage logique, qui dépend du langage machine lié au processeur. L'adresse peut
être absolue ou relative, l'adressage, direct ou indirect. L'adresse est absolue quand elle
indique la position de la cellule de mémoire à atteindre. L'adresse est relative lorsqu'elle
donne un déplacement à effectuer par rapport à une base (qui se rapporte à une zone
de mémoire). L'adressage est direct quand la cellule adressée contient effectivement la
donnée ; il est indirect quand elle contient l'adresse de la donnée. Lorsqu'on a repéré
une cellule de la mémoire par son adresse, on peut effectuer les deux opérations
suivantes : on peut « lire » le contenu de la cellule, c'est-à-dire le récupérer par le
programme, qui l'utilisera selon les instructions en cours ; on peut « écrire » dans la
cellule, c'est-à-dire remplacer son contenu par une nouvelle donnée fournie par
l'exécution du programme.

Les caractéristiques techniques.
Une mémoire est caractérisée, du point de vue de l'utilisateur, par sa capacité et par sa
rapidité. La mémoire est composée d'un certain nombre de cellules, chacune d'entre
elles comportant un nombre égal de bits (unité élémentaire d'information, ayant deux
valeurs possibles). L'unité de base la plus employée est l'octet de 8 bits : une cellule de
mémoire compte 1, 2 ou 4, voire 8 octets. On parle de mots de 8, 16, 32 ou 64 bits.
La capacité d'une mémoire est définie par sa taille en nombre d'octets ou de mots. La
taille exprimée en mots est ambiguë, c'est pourquoi l'emploi de l'octet lui est souvent
préféré, même lorsque la structure de la mémoire est fondée sur des mots de 32 bits
par exemple. On a défini des multiples de l'octet : le Ko (pour kiloctet) vaut 1024 (=
2 10) octets, le Mo (mégaoctet) vaut 1024 Ko. La rapidité de la mémoire est mesurée
par le temps nécessaire pour accéder à une cellule dans un cycle complet de
lecture/écriture. L'unité de temps utilisée est la microseconde (` s), soit un millionième
de seconde, ou la nanoseconde (ns), soit un milliardième de seconde. La rapidité des
mémoires qu'on rencontre sur les micro-ordinateurs courants est de l'ordre de la
centaine de nanosecondes. En une seconde, on peut lire le contenu de 10 millions de
cellules, soit, pour illustration, l'équivalent de plusieurs gros volumes imprimés. Dans les
années soixante, une mémoire de 16 Ko était appréciable pour un mini-ordinateur, et sa
vitesse était d'environ 10 ` s. Aujourd'hui, un banal micro « familial » atteint 16 Mo, soit
mille fois plus, avec une vitesse d'environ 70 ns. Il est très important que l'ensemble
formé par le processeur, le bus et la mémoire présente des performances cohérentes. Il
ne sert à rien d'avoir un processeur très rapide si la mémoire est trop lente, une
mémoire très rapide si le bus a un débit trop faible, ou une mémoire très grande si le
processeur ne permet d'en adresser qu'une partie.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
banque de données
base de données
disque dur
ordinateur - La technique des ordinateurs - Le squelette matériel
ordinateur - La technique des ordinateurs - Les composants d'un ordinateur
programmation
Les livres
ordinateur - barrettes mémoires, page 3613, volume 7
électronique - mémoire magnétique Siemens, de 4 mégaoctets, page 1621,
volume 3

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