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MAX OPHULS.

Publié le 07/12/2021

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Il disait : "Je veux faire des films vus du centre de l'homme."
Et aussi : "C'est l'imagination qui nous porte." Et encore : "La
technique est faite pour être surmontée. Elle doit être l'instrument du jeu, de l'enchantement, du rêve." Incorrigible
rêveur en effet qu'Ophuls, doté d'u...

« MAX OPHULS.

Il disait : "Je veux faire des films vus du centre de l'homme." Et aussi : "C'est l'imagination qui nous porte." Et encore : "La technique est fa ite pour être surmontée.

Elle doit être l'ins - trument du jeu, de l'enchantement, du rêve." Incorrigible rêveur en effet qu'Ophuls, doté d'une imagination débor- dante, d'une fantaisie jamais en repos, à l'aise nulle part, sans cesse à la recherche de nouvea ux rivages, de nouvelles voies à explorer, de nouveaux visages à modeler (visages de femmes surtout).

Sous tous les cieux : Allemagne (LA FIAN CÉE VENDUE, LIEBELEI), Italie (LA SIGNORA DI TUTTI), France (DIVINE, LA TENDRE ENNEMIE), Amérique (L'EXILÉ, LETTR E D'UNE INCONNUE), France à nouveau (MADAME DE, LOLA MONTÈS).

Il est des cinéastes qui ambitionnent de prendre la réalité au piège, comme des chasseurs de papillons ; d'autres qui ne se préoccupent que d'eux -mêmes, nous font partager leur moi intime, leur secret.

Ophuls combinait les deux : d'une part, une extraversion passionnée s'exprimant en une fréné- sie de mouvement dont le cinéma (qui en a pourtant l'habi - tude) offre peu d'exemples ; d'autre part le repli sur soi, l'angoisse douloureuse du lendemain.

LA RONDE (1950) nous fait passer progressivement de l'une de ces pulsions à l'autre ; dans LE PLAISIR (1952), elles sont confondues au point que la joie semble n'y être que l'écho de la souffrance, et vice versa.

De cette union parfaite d'euphorie et de mélancolie, e ne connais d'équivalent que la musique de Mozart.

CLAUDE BEYLIE. »

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