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Massimo Taparelli, marquis d'Azeglio1798-1866Bien qu'il n'ait été au pouvoir que

Publié le 23/05/2020

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AZEGLIO Massimo Taparelli d’. Écrivain italien. Né le 24 octobre 1798 à Turin (Piémont), mort dans cette même ville le 15 janvier 1866. Son père, le marquis Cesare, lui donna une instruction solide. Lors de l’occupation française, après la victoire de Marengo, il séjourna peu de temps avec sa famille à Florence, puis revint à Turin. Après la chute de Napoléon il entra dans la garde civile, puis fut délégué à Rome en qualité d’attaché. Pendant ce séjour il délaissa les milieux aristocratiques et la vie mondaine, préférant la société des peintres, la visite des musées et des collections; il sentait naître en lui la vocation de la peinture. Revenu à Turin, il entra comme lieutenant au Royal-Piémont mais, irrité de se voir sous les ordres de vieux officiers incapables, il se livra, par réaction, à une vie dissolue. Mais l’action moralisante du professeur de physique Giorgio Bidone l’incita à changer de vie; il abandonna le métier des armes, se rendit de nouveau à Rome en 1820, et se consacra exclusivement à la peinture. Ses années romaines furent capitales pour son orientation; il écrivit des tragédies, des comédies, des poèmes épiques sans grande valeur. Mais ces dix années de recueillement, de méditation, et la fréquentation de gens de tous les milieux sociaux le transformèrent. De nouveau à Turin en 1831, il peignait son tableau « Le combat de Barletta » lorsque lui vint l’idée d’en raconter l’histoire; encouragé par son cousin, Cesare Balbo, il se rendit à Milan où il pensait trouver de meilleures conditions de travail; ainsi naquit son livre Hector Fieramosca, ou le défi de Barletta [1833]. Il connut Manzoni dont il épousa la fille, Julie. Le succès de son premier roman l’incita à en écrire un second, Nicolas de Lapi ou les Palleschi et les Piagnoni, qui fut publié à Florence en 1841. Lors de la guerre d’indépendance, Massimo d’Azeglio se battit sous la bannière de la Savoie et fut blessé le 10 juin 1848 en défendant Vicence. Le 7 mai 1849 il accepta le poste de Président du Conseil du roi Victor-Emmanuel Ier; ne s’entendant pas avec Cavour, il démissionna en 1852. En 1859, il fit paraître, en français, un livre intitulé : La Politique et le droit chrétien au point de vue de la question italienne.

« Massimo Taparelli, marquis d'Azeglio 1798-1866 Bien qu'il n'ait été au pouvoir que pendant trois ans, comme Premier ministre du nouveau roi Victor-Emmanuel II (1849), cet aristocrate turinois conserve une grande place dans l'histoire du Risorgimento par ses livres et son influence, celle-ci souvent opposée à la dynamique de Cavour.

Cousin de Cesare Balbo, l'un des promoteurs du Risorgimento, ce n'est que vers 1841 que d'Azeglio se tourne vers l'action, il écrit, au retour d'un voyage en Romagne, un ouvrage contre le mauvais gouvernement du pape, puis, en 1846, il accueille avec joie l'avènement de Pie IX et son programme libéral, modéré et légalitaire.

Aide de camp du général Durando en 1848, d'Azeglio, qui reproche aux démocrates et aux républicains l'insuccès de la guerre contre l'Autriche, finit par accepter de former un ministère : il maintient, malgré la pression des Autrichiens, le système constitutionnel et réalise une réforme des rapports entre l'Église et l'État.. »

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