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Man Ray

Publié le 16/05/2020

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« Emmanuel Radnitsky dit Man Ray Peintre et photographe surréaliste américain né en 1890 et mort en 1976.

Bien qu'il soit né en Amérique, Man Ray,de son vrai nom Emmanuel Radnitsky, a passé en France le plus grand nombre de ses années de sa vie active.

Arrivéà Paris à l'âge de trente ans en 1921, c'est en Europe que sa réputation n'a cessé de s'affirmer jusqu'à sa mort.

Dès1911, Man Ray s'est trouvé au coeur de l'art moderne d'Europe et d'Amérique aussi bien comme peintre, créateurd'objets magiques et poétiques, sculpteur, cinéaste que comme photographe.

Mêlé au mouvement surréaliste etdadaïste, il fut l'ami intime de Duchamp rencontré en 1915, Picabia, Picasso, Ernst, Breton et Eluard.

En 1920,Duchamp et Man Ray fondent et inaugurent la "société anonyme", premier musée d'Art Moderne d'Amérique, dans lebut de faire connaître les oeuvres d'artistes étrangers éminents, parmi lesquels Kandisky, Klee, Mondrian, Miro,Malevitch...

A l'origine du Pop Art, Man Ray fut le pionnier de l'intégration de la photographie dans la peinture, lasolarisation ou encore la création d'objets surréalistes et fascinants...

Toute sa vie durant, il crée des objets d'unesimplicité enfantine, mais si surprenants qu'ils plongent le spectateur dans un mystérieux désarroi.

Il a suffi d'unchangement de couleur pour que le "Pain peint", "une baguette" badigeonnée de bleu, suscite le rire etl'étonnement. Man Ray / 1890-1976 Artiste américain né à Philadelphie et mort à Paris, il s'appelle de son vrai nom Emmanuel Radnitsky.

Après desétudes en architecture, il exerce divers métiers avant de s'intéresser à l'art : sa première Oeuvre est une tapisserieassemblant de simples échantillons de tissus.

Dès 1911, il peint sa première toile abstraite, mais au moment del'Armory Show, il présente des toiles vaguement cubistes.

Le "style" l'intéresse moins que le moment même del'invention et ce qu'il implique d'excitation mentale — et c'est à bon droit qu'il pourra se définir comme "aventuriersédentaire convaincu".

En 1915, il rencontre Stieglitz et commence à pratiquer la photographie ; c'est aussi l'annéeoù il fait la connaissance de Duchamp, et rédige et illustre le numéro unique de The Ridge-field Gazook, sorte deparodie de 291.

Trois ans plus tard, il peint au pistolet (aérographie), sans doute pour rapprocher peinture etphotographie.

En 1920, il est cofondateur, avec Duchamp et K.

Dreier, de la Société Anonyme et l'année suivante,c'est encore avec Duchamp — qui reste définitivement son complice — qu'il produit New York Dada, qui suscited'ailleurs peu d'échos parmi les intellectuels new-yorkais.

Quand il arrive à Paris, c'est très logiquement qu'ilrencontre les futurs surréalistes.

Pour vivre, il fait de la photographie, en y pratiquant les approches les plusdiverses, des rayogrammes (1922) à la photographie de mode aux plans et éclairages superbement organisés, du nu(notamment de Kiki — dont est célèbre le dos orné d'ouïes de violon — Violon d'Ingres, 1924, ou de M.

Oppenheim,les mains couvertes de cambouis derrière un volant d'imprimerie) aux portraits solarisés.

Il réalise aussi des films : LeRetour à la raison (1923), Emek Bakia (1926), L'Étoile de mer (1928, sur un scénario de Desnos) et Les Mystères duChâteau du Dé (1929, tourné dans la villa des Noailles).

Parallèlement, il crée des objets : le Cadeau de 1921 (fer àrepasser peint en rouge et hérissé de pointes), l'Objet à détruire de 1923 (métronome au balancier orné d'un Oeil —qui devient, après sa destruction, Objet indestructible), ou peint quand il en a envie : "Pourquoi avais-je peint un teltableau ? me demandait-on.

Simplement parce que je n'étais pas censé le faire" — et produit comme en jouant destoiles capables de s'inscrire durablement dans toutes les mémoires : l'immense paire de lèvres survolant un paysagede À l'heure de l'observatoire.

Les amoureux (1932-1934), ou le Portrait imaginaire de D.A.F.

de Sade (1940), dontle visage se confond avec les murailles de la Bastille.

Breton avertit les amateurs d'étiquettes : "Il est vain dedistinguer dans sa production ce qui est portraits photographiques, photographies dites fâcheusement abstraites etOeuvres picturales proprement dites...

trois sortes de choses...

qui répondent à une même démarche de son esprit."De 1940 à 1951, Man Ray vit aux États-Unis, continuant ses multiples activités comme il le fera après son retour enFrance, mais sans jamais exploiter ses découvertes jusqu'à la répétition, sans davantage se soucier d'organiser une"carrière", préférant afficher une aimable nonchalance : "J'ai toujours fait les choses sans effort.

J'ai toujoursrecherché la plus grande économie dans la réalisation des choses, dans la peinture des objets.

Le moindre effortpossible, pour le plus grand résultat possible, c'est ma règle.". »

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