Databac

Mali (1989-1990)

Publié le 19/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mali (1989-1990). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Mali (1989-1990) C'est en juillet 1989 que le chef de l'État, le général Moussa Traoré, a achevé son mandat à la tête de l'Organisation de l'unité africaine (OUA).

Dirigeant le pays depuis le coup d'État militaire de 1968, il s'est entouré de proches lors du dernier et important remaniement ministériel de juin 1989 qui a consacré un resserrement du pouvoir autour de sa personne.

Encore peu sensible aux évolutions vers le multipartisme dans certains pays africains, le Conseil national de l'Union démocratique du peuple malien (UDPM) a confirmé, en décembre 1989, le rôle dirigeant du parti unique, l'opposition restant réduite à la clandestinité. Bien que les autorités se soient réjouies des résultats économiques de 1989, les fonctionnaires et étudiants ont continué de percevoir salaires et bourses avec retard (grève et fermeture de l'École nationale d'administration en novembre 1989).

Les condamnations spectaculaires de 1989 pour détournements de fonds n'ont pas troublé le scepticisme d'une opinion publique malienne sensible à la persistance de la fraude et de la corruption dans le pays.

Le FMI guide la politique économique du général Traoré depuis 1982, sans que soit sérieusement pris en compte son coût social: pouvoir d'achat réduit et chômage accru en particulier, dans un contexte d'urbanisation accélérée.

La privatisation, à partir d'août 1989, de quatorze importantes sociétés et entreprises d'État dont la Banque de développement du Mali s'est inscrite dans un plan notamment marqué par la restructuration du secteur agricole, la libéralisation des marchés céréaliers et la liquidation d'Air Mali et de la SOMIEX (monopole du commerce). Ces mesures ont été soutenues par les bailleurs de fonds (CEE, France, Pays-Bas, États-Unis et pays arabes) qui, en retour, se sont engagés, en 1989, de façon très significative.

La dette publique (125% du PIB) a été réaménagée au Club de Paris en novembre 1989.

A ces retombées financières, également liées à l'exercice de la présidence de l'OUA, se sont ajoutées une campagne agricole satisfaisante en 1989-1990, dégageant un léger excédent céréalier et une bonne production de coton.

Les gisements d'or de Loulo et de Syama, mis en service en 1990, font des mines un secteur d'avenir.

Le déficit budgétaire était pourtant de 57 milliards FCFA en 1989 et le budget 1990, arrêté à 245 milliards FCFA, a prévu un déficit de 15 milliards qui devrait être, comme les années précédentes, largement dépassé.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles