Databac

Mali (1985-1986)

Publié le 19/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mali (1985-1986). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Mali (1985-1986) Le conflit éclair (25 au 29 décembre 1985) qui a opposé le Mali au Burkina Faso a marqué la vie politique de ce pays dirigé depuis 1968 par le général Moussa Traoré, à la tête du Comité militaire de libération nationale (CMLN) et de l'Union démocratique du peuple malien (UDPM), parti unique.

Pourtant, en 1983, les deux pays s'en étaient remis à la Cour internationale de justice de La Haye pour régler leur litige frontalier et ils entretenaient de bonnes relations qui avaient facilité le retour du Mali dans l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA) en 1984.

Le président Traoré et son gouvernement ont tiré le plus grand avantage de cet affrontement qui a suscité un surprenant élan national en leur faveur, alors que le climat social était particulièrement tendu au Mali suite au blocage des salaires dans le secteur public.

Tandis que les deux pays achevaient d'en découdre, les autorités maliennes en ont profité pour dénoncer notamment le Syndicat national de l'enseignement et de la culture (SNEC), accusé de collusion avec le Burkina Faso, et pour lancer en janvier 1986 une campagne d'intimidation et de répression (arrestations et détentions prolongées arbitraires). Soumis depuis 1982 à la thérapeutique du FMI (un troisième accord de confirmation couvre la période novembre 1985-mars 1987), le Mali n'en finit pas de guérir.

Certes, le budget 1986 a été arrêté en équilibre à 69 milliards de francs CFA mais le chef de l'État, avec le FMI, a dû reconnaître en mars la persistance d'importants déséquilibres financiers et économiques en dépit des sacrifices exigés: licenciements dans le secteur public, baisse des dépenses sociales, forte hausse des prix (jusqu'à 100%) avec le retour dans l'UMOA.

Alors que la petite paysannerie est aux abois, une couche de nouveaux riches se développe: commerçants profitant de la libéralisation des circuits céréaliers, fonctionnaires corrompus au sein d'une administration de plus en plus inefficace. La chute des cours du coton a entraîné en 1986 un manque à gagner de 20 milliards de francs CFA, malgré une récolte record de 175 000 tonnes.

Les pluies assez tardives ont pourtant permis une amélioration sensible de la production vivrière après le déficit catastrophique de près de 500 000 tonnes en 1984-1985. Dans le cadre d'une politique d'investissements plutôt modérée (8 milliards de francs CFA sur les 42 milliards prévus en 1986) - en raison des incertitudes politiques -, le Mali est resté très dépendant des bailleurs de fonds étrangers au premier rang desquels se trouve la France.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles