Malawi (1993-1994)
Publié le 19/09/2020
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Malawi (1993-1994)
Le Malawi saura-t-il éviter le chaos politique et social pour s'engager
définitivement sur la voie d'une transition vers la démocratie? Deux événements
majeurs de l'année permettaient d'être optimiste: le référendum sur la question
du multipartisme et les élections générales.
Malgré les rumeurs, le régime du
président Hastings Kamuzu Banda n'a pas cédé à la tentation du coup de force,
certainement en raison de la prudente neutralité de l'armée.
Au contraire, un référendum sur l'introduction du multipartisme a eu lieu le 15
juin 1993, grâce notamment à la pression internationale.
Le multipartisme a été
plébiscité avec 63% des voix (80% dans les deux tiers des vingt-cinq districts
du pays).
Le processus de démantèlement du régime s'est aussitôt enclenché: le
29 juin, le Parlement a légalisé les partis politiques, le lendemain le
président Banda a déclaré l'amnistie pour des milliers d'exilés et, en novembre,
les députés - pourtant tous issus du MCP - ont aboli le principe de la
présidence de la République à vie.
Autre manifestation de la lame de fond qui a
bouleversé le pays et les mentalités, la législation sur les "comportements
décents" a été supprimée (les femmes pouvant, par exemple, désormais porter des
pantalons) et, dans un autre registre, les dispositions pénales sur la détention
et la confiscation des biens pour motifs politiques ont également été abolies.
Le 17 juin 1994 ont eu lieu les élections générales.
Aux législatives, le
mouvement d'opposition de Bakili Muluzi, le Front démocratique uni, a remporté
la victoire avec 84 sièges, contre 65 à l'ancien parti unique, le Parti du
congrès du Malawi, et 36 sièges au parti d'opposition mené par le syndicaliste
Chakufwa Chihana.
B.
Muluzi a été élu à la tête de l'État avec 1,4 million de
voix contre 900 000 au président sortant.
Ces premières élections libres ont
ainsi sonné le glas de la très longue carrière politique du docteur Banda; il
aura exercé trente années de pouvoir sans partage.
Le nouveau chef de l'État a décidé la libération immédiate de tous les
prisonniers politiques et promis un changement.
Le plus probable semblait,
toutefois, qu'il reconduise pour l'essentiel la politique économique de son
prédécesseur, étroitement surveillée par le FMI (Fonds monétaire international).
Une mauvaise saison 1993-1994 pour la récolte du maïs, denrée alimentaire de
base, une hausse des coûts d'importation due à la dépréciation de la monnaie,
une inflation estimée à 50% pour 1994 constituaient autant de difficultés à
résoudre pour le nouveau pouvoir qui, ne disposant pas de la majorité absolue au
Parlement (177 sièges), devra donc négocier des alliances..
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