Malawi (1986-1987)
Publié le 19/09/2020
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Malawi (1986-1987)
)
Économie en pleine restructuration, avenir politique incertain, contexte
régional très tendu: en 1986, le Malawi a démontré sa capacité à surmonter un
état de crise.
Longtemps considéré comme proche de l'Afrique du Sud, le régime
du président Kamuzu Hastings Banda avait opéré un rapprochement politique avec
ses voisins.
Mais en 1986, ceux-ci l'ont accusé de servir de sanctuaire à la
Résistance nationale du Mozambique (RENAMO), soutenue par Prétoria contre le
gouvernement mozambicain.
Après plusieurs incidents sur le terrain, trois chefs d'État, Samora Machel
(Mozambique), Robert Mugabe (Zimbabwé) et Kenneth Kaunda (Zambie) se sont rendus
au Malawi en septembre 1986 pour faire pression sur le président Banda, en
menaçant de décréter le blocus aux frontières de son pays enclavé.
Tandis que
Samora Machel parlait d'état de guerre et que l'ambassade malawite à Maputo
était mise à sac, le président Banda réagissait avec mesure, refoulant des
membres de la RENAMO et relâchant des soldats mozambicains "prisonniers" au
Malawi après y avoir été acculés par la RENAMO.
En décembre 1986, les deux pays
ont signé un accord de coopération et d'amitié, mais les rumeurs propagées par
l'Afrique du Sud portant sur un complot zambien et mozambicain contre le régime
malawite ont suffi à démontrer que la crise pouvait renaître rapidement.
Les difficultés ont aussi été d'ordre économique, avec, notamment, les charges
supplémentaires que doit supporter le fret malawite vers les ports sud-africains
ou vers Dar-es-Salam en raison des sabotages par la RENAMO des communications
vers Beira et Nacala (Mozambique).
Le programme de restructuration économique s'est poursuivi sous la houlette de
la Banque mondiale, qui finance le déficit budgétaire (environ 35 millions de
dollars en 1986).
Dans le budget 1986-1987, marqué par le poids du service de la
dette et par une tendance inflationniste, les dépenses publiques et les
augmentations de salaires ont été réduites.
La balance commerciale, en équilibre
depuis 1984, a bénéficié des exportations traditionnelles (thé, tabac) mais
aussi des ventes de maïs sur un marché très demandeur.
Ceci a permis de relancer
le secteur de la petite production, longtemps négligé face à celui des
plantations.
Le programme de développement adopté pour 1986-1989 a conservé
comme priorités l'agriculture et les infrastructures de transport.
Malgré les
difficultés, le Malawi a connu en 1986 une croissance du PNB (3,7%) supérieure à
la croissance démographique (3%).
Sur le plan politique et social, la dissolution du gouvernement puis sa
reconduction immédiate en janvier 1986, n'ont en rien troublé la toute puissance
du parti unique, le Parti du Congrès du Malawi (MCP).
Le "jeu de patience" s'est
poursuivi, en l'absence de successeur officiel au président Banda, même si John
Tembo (membre du Comité exécutif du MCP) a consolidé sa position de dauphin en
jouant le rôle de médiateur lors du conflit avec le Mozambique..
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