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MAI 68

Publié le 15/05/2020

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« Mai 1968 En 1968, la France est secouée par des mouvements contestataires qui remettent radicalement en cause l'ordre établi.

Du fait du baby-boom, de la démocratisation de l'enseignement et de la prolongation des études, la population étudiante a littéralement explosé, passant de 250 000 étudiants en 1963 à 500 000 en 1968.

Les étudiants contestent un enseignement rigide et sclérosé, caractérisé par le cours magistral.

Sur cette remise en cause de l'enseignement traditionnel viennent se greffer des revendications plus révolutionnaires.

Les gauchistes criti­ quent le capitalisme et stigmatisent la société de consommation qui pousse les individus à négliger leur épanouissement personnel au profit du productivisme et de la recherche du confort matériel.

La société de consommation est d'autant plus vilipendée que les popu­ lations du tiers-monde vivent dans la misère et subissent l'oppression et qu'en France même subsistent de flagrantes inégalités sociales.

De façon quasi caricaturale, l'université de Nanterre, faite de locaux flambant neufs, est située juste en face d'un bidonville sordide.

Enfin, les étudiants gauchistes manifestent leur opposition à la guerre du Vietnam, véritable catalyseur de la contestation politique.

Le 22 mars 1968, des étudiants gauchistes menés par Daniel Cohn-Bendit occupent l'université de Nanterre.

Le mouvement se propage aux autres universités, et en parti­ culier à la prestigieuse Sorbonne.

Maladroitement, la police tente de déloger les étudiants par la force.

Des affrontements violents opposent les forces de l'ordre aux étudiants.

Le quartier latin devient le lieu de rassemblement de la contestation étudiante.

Les échauffourées dégénè­ rent en véritables combats de rues.

Le 10 mai 1968 a lieu la nuit des Barricades, au cours de laquelle 40 000 manifestants tiennent tête aux policiers.

Des voitures sont incendiées tandis que la capitale se couvre d'une centaine de barricades.

Le 13 mai, les partis de gauche et les syndicats se joignent au mouve­ ment.

Ils déclenchent une journée de grève générale assortie d'une manifestation unitaire afin de protester contre la répression policière.

Officiellement, il s'agit d'un geste de solidarité envers les étudiants.

En réalité,les partis de gauche et les syndicats entendent prendre le train en marche, récupérer le mouvement étudiant, voire l'encadrer.

Le parti communiste, en particulier, critique sévèrement les groupuscules gauchistes, anarchistes et libertaires.

Il est vrai que ceux-ci sont farou­ chement hostiles à l'URSS et au centralisme bureaucratique.

Le 11 mai, le Premier ministre, Georges Pompidou, revient précipitamment d'Afghanistan où il effectuait un voyage diplomatique.

Il tente de désa­ morcer la contestation en amnistiant les leaders étudiants condamnés et emprisonnés.

Le geste semble dérisoire et insuffisant.. »

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