Macao (1995-1996)

« Macao (1995-1996) A la suite des élections législatives du 1er octobre 1995, un nouveau gouvernement a été formé à Lisbonne; les relations luso-chinoises sont, par ailleurs, demeurées au beau fixe relativement au transfert de souveraineté historique de l'enclave portugaise, devant intervenir le 20 décembre 1999.

Lors de ce scrutin, presque neuf électeurs sur dix se sont abstenus de voter à Macao, principalement par indifférence. Le nouveau chef de la diplomatie portugaise, Jaime Gama, s'est rendu à Macao puis à Pékin dès février 1996.

Assuré de conserver son poste, le gouverneur Vasco Rocha Vieira est allé assister à la prestation de serment du nouveau président portugais Jorge Sampaio.

De son côté, début 1996, Stanley Ho, grand patron des casinos, a promis de collaborer à la prospérité locale.

Wang Qiren, directeur de l'Agence Chine nouvelle, a réaffirmé que Macao conserverait un "haut degré d'autonomie" après 1999. Le problème de la protection consulaire des 110 000 ressortissants portugais (mais chinois à 90 %) résidant à Macao est demeuré à l'ordre du jour.

La Chine a maintenu sa position selon laquelle, après 1999, ils ne pourront plus se servir de leur passeport que pour voyager.

Les quelque 50 000 Macanais (Eurasiens sino-portugais) qui occupent une place déterminante dans l'administration locale demeurent particulièrement inquiets. Inauguré le 8 décembre 1995, le nouvel aéroport international, qui a coûté un milliard de dollars et est desservi par dix transporteurs, représente un grand espoir économique.

Il rivalisera avec celui de Sanzao, dans la zone voisine de Zhuhai.

A plus court terme, Macao a continué de souffrir du chômage (3 %), de l'inflation (7,3 %) et d'une faible demande dans l'immobilier.. »