Ma conscience peut-elle me tromper sur moi-même ?

« DM PHILOSOPHIE Ma conscience peut-elle me tromper sur moi-même ? Pendant longtemps , il y a eu la philosophie des moraliste s qui traitait sur l’Homme en tant qu’Homme dans sa spécificité.

Par la suite, il y a eu une nouvelle philosophie plus rigoureuse, la science de la nature.

Il s’agit de connaître le fonctionnement de l’Homme par le corps et par les esprits et les actes. L’Homme a toujours été un sujet central. On définit l’Homme par son Moi et par la conscience qu’il détient ; conscience qui vient du latin cum scientia qui signifie « accompagné de savoir ». C’est cette conscience qui permet de différencier l'Homme des animaux.

C’est également cette conscience qui semble nous donner un caractère supérieur car elle nous permet de ressentir notre Moi , notre Je , d’avoir connaissance de ce qu’on est, de nos valeurs morales et de nos actes. À un instant T, c’est ce qui nous permet d’avoir conscience que nous sommes au présent.

Et c’est donc grâce à cette conscience que nous pouvons affirmer que nous avons une identité propre à chacun.

Pourtant de nombreuses notions ont découlé sur la question du Moi et de la conscience humaine telle que la question du dualisme, de l’héritage, de l’identité, qui remettent l’objectivité de la conscience en cause et nous poussent à nous demander s’il ne faut pas se méfier de la conscience elle-même. Puisqu’il s’agit d’une problématique qui touche notre propre conscience, sommes-nous réellement objectifs face à cette conscience ? Où cette conscience nous trompe-t-elle ? Voyons-nous vraiment clair en nous-même ? La conscience étant propre à nous-même, il est nécessaire dans un premier temps d’analyser cette conscience dans sa façon de s’exposer, de se dévoiler à nous, ce qui pose la question de l’expérience de la pensée.

Dans un second temps, il est nécessaire de se demander si cette conscience n’est pas qu’une illusion, l'illusion d’être maître de notre conscience.

Pour finir, nous ne pouvons mettre cette incertitude de côté et devons pousser le concept de la conscience plus loin grâce à la question de l’inconscience. Ce que la science a fait pour les objets, la philosophie peut peut-être le faire pour la pensée.

Il faut faire une expérience radicale, c’est-à-dire aller aux racines.

Il faut chercher comment faire l’expérience de la pensée ? C’est exactement ce problème qu’a traité Descartes au XVIIe siècle.

Descartes cherchait à fonder une philosophie moderne basée sur une vérité certaine pour refonder la connaissance.

Descartes cherche quelque chose d’universel qui vaut pour tout Homme.

Il connaît très bien la pensée d’Aristote qui. »