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L'oubli

Publié le 15/05/2020

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« L'oubli. INTRODUCTION L'oubli au sens le plus large c'est l'absence de souvenir.

Mais trois sortes de déliminations sont nécessaires pour enesquisser la théorie. A) — II faut, pour parler d'oubli, qu'un souvenir ait existé temporairement, autrement dit que la mémoire de fixation aitjoué. B) — S'il est loisible de distinguer autant de degrés dans l'oubli que dans la mémoire, (absence de localisation par exempleou de reconnaissance) il serait abusif de déclarer par exemple « oubliés » les souvenirs dont nous ne faisons pas unusage présent, mais qui restent à notre disposition (latence). C) — Par contre, il serait également abusif de confondre l'oubli, phénomène normal, avec L'amnésie véritable maladie de lamémoire qui disloque l'expérience au point de compromettre le sentiment de l'identité personnelle. D) — Le problème de l'oubli paraît a) pouvoir se formuler comme il suit : certains oublis se réduisent à des résistances plusou moins prolongées, mais non définitives au rappel ? En serait-il de-même de l'oubli en général et l'effacement spirituelserait-il chose inconcevable ? b) Distinguons trois degrés : inhibition, résistance, effacement apparent. I — Inhibition A) — L'oubli apparaît volontaire a) au cas où il faut une véritable lutte pour l'obtenir, secouer par exemple une obsessionb) et tout particulièrement quand cet effort est vain (Caïn et son remords). B) — Même lorsqu'il est spontané, sa finalité n'est pas douteuse, quelles que soient les ultimes explications qu'on enpropose.

C'est pourquoi a) malgré les délimitations qu'on a indiquées, la latence est sinon un degré, du moins unsuccédané de l'oubli b) les théoriciens de tendances les plus opposées tels que Ribot et M.

Bergson s'accordent aussi bienà reconnaître que la plus nécessaire et la plus difficile à expliquer tout à la fois des conditions de la mémoire, c'est l'oubli. C) — Entre l'oubli volontaire et l'oubli spontané il y a la zone hypothétique des oublis qu'on pourrait appeler «inconsciemment volontaires » et qui empruntent leur force a) soit à la volonté personnelle d'autrui (amnésie parsuggestion) b) soit à la contrainte sociale (refoulement freudien). II — Résistance A) — Dans les cas normaux a) l'oubli, bien loin d'apparaître comme le but de notre effort, semble le contrarier b) la lutteprend différents aspects qu'on peut peut-être réduire à deux : l'organisation des habitudes (mémoire automatique), lemaintien dans le champ de l'attention et la mise au point progressive d'un « schéma dynamique » (effort intellectuel) c)plusieurs méthodes de mesure de cette résistance ont été proposées, par exemple la méthode d'économie ou deréapprentissage d'Ebbinghaus. B) — Comment s'explique la résistance des souvenirs au rappel? Deux hypothèses générales sont possibles selon que lecerveau est envisagé comme un réceptacle ou comme un instrument de refoulement et d'actualisation b) pratiquementelles peuvent s'accorder avec les mêmes constatations anatomo-physiologiques c) mais théoriquement la première estcompatible avec l'idée d'une destruction totale, la seconde non. III — Effacement A) — Destruction totale, effacement définitif, tel serait en effet-le véritable oubli.

Le cerveau lésé laisserait échapper lesouvenir à la façon d'un liquide qui se répandrait et s'évaporerait. B) — Mais au strict point de vue physiologique a) toute nié-moire est inintelligible et confondue avec l'habitude : qu'on sereprésente à la façon des Cartésiens au sillon creusé par le passage des esprits animaux, ou à la façon moderne une fibrerenforcée par celui de l'influx nerveux, tout forage et toute consolidation détruisent les degrés précédents : comment peuton donc évoquer un état correspondant à une base physiologique non seulement inactuelle mais détruite ? b) l'espritsemble donc une condition nécessaire de la mémoire. C) — II en est même une condition suffisante en ce sens que les phénomènes conservent, pour autant qu'ils sontsusceptibles d'être connus par l'esprit a) une espèce d'objectivité dans le temps (l'histoire est une mémoire collective) b) etmême de présence dans l'espace-temps : un astronome placé sur une étoile lointaine, regardant notre planète autélescope, y assisterait à des événements passés à notre échelle. CONCLUSION L'oubli est une inhibition de la pensée dont le corps est responsable.

D'ailleurs certains faits d'hypermnésie (celle desnoyés par exemple) acheminent notre imagination à la représentation chère aux métaphysiciens, possible sans nul doute,et peut-être réelle en Dieu, de « l'universel présent ».. »

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