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LOGIQUE ET MATHEMATIQUES

Publié le 05/07/2020

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« LE SYLLOGISME Le syllogisme est le raisonnement par lequel, de deux propositions données (prémisses), on tire une conclusion qui en est la conséquence nécessaire. Le raisonnement de Lewis Carroll, est une sorte de syllogisme. La théorie du fonctionnement du syllogisme proposée par Aristote, c'est-à-dire la définition des règles qu'il doit respecter pour opérer une déduction valide, a longtemps été considérée comme une élaboration définitive de la logique. Kant, à la fin du XVIIIe siècle, l'estime encore parfaitement achevée. On pense alors que la logique est distincte des mathématiques, qu'elle est «le vestibule des sciences» (Kant), y compris des sciences mathématiques, ou leur «grammaire». ? Mais le traitement mathématique de la logique d'Aristote, tel que le pratique d'abord Boole au XIXe siècle, sa formalisation systématique, c'est-à-dire l'usage de symboles rigoureux et d'opérations inspirées par le raisonnement algébrique, conduisent peu à peu à découvrir que la théorie du syllogisme n'est qu'une partie de logiques beaucoup plus vastes et fécondes (l'algèbre des classes, la logique des relations). « A l'origine, la logique est une réflexion sur les opérations effectives de la pensée. Elle analyse nos raisonnements usuels, tels qu'ils se présentent dans leur ...»

« , LOGIQUE El MATHEMATIQUES Les princ�aux sujets qui portent sur la logique et _f es mathématiques �o � � wsent essentiel­ lement à s'interroger sur la nature exacte de la pensee que ces deux dtsaplmes mettent en œuvre, ainsi que sur les rapports qu'elles entretiennent l'une avec l'autre.

■ La logique est l'étude des conditions formelles de la vérité. Elle ne conce�U@ que les conditions de validité du �;G_WUU@S@Ua, sa cohé�@U=@ inte�U@ son acco�> avec les lois de la pensée.

Elle ne s'intéresse donc pas à la vérité maté�F@KK@ des propositions, à leu� accord avec la �q;KFaq objective. ■ Lewis Ca�oll, auteu� d'une très sé�F@c_@ Logique sans peine, p�WYW_@ le �;G_WUU@S@Ua suivant : « Tous les chats comp�@UV@Ua le français. [Or] Quelques poulets son� des chats. [Donc] Quelques poulets comprennent le français." Ce raisonnement est logique, bien qu'aucune de ses p�WYW_FaGWUs ne puisse être dite vraie, si l'on donne aux mots leu� sens habi­ tuel.

C'est que « le fait que la conclusion est, ou n'est pas, consé­ quente aux prémisses (p�WYW_FaGWU_ initiales), ne dépend en �F@n de la véracité ou de la fausseté �q@MK@ de l'une quelconque des p�WYW_GaFWV_# elle dépend totalement et uniquement de leu� relation mutuelle.» ( Op.

cit., 1896, t�;> fr., HERMANN, pp.

122-123.) LE SYLLOGISME Le syllogisme est le �;G_WUU@S@Ua par lequel, de deux proposi­ tions données (p�qSG``@_ on ti�@ une conclusion qui en est la conséquence nécessaire.

Le �;G_WUU@S@Ua de Lewis Ca�oll, est une so�a@ de syllogisme.

La théo�F@ du fonctionnement du syllogisme p�WYW_q@ par Aris­ tote, c'est-à-dire la définition des �pDK@_ qu'il doit �@_Y@=a@ pour opé�@ une déduction valide, a longtemps été considérée comme une élabo�;aFWU définitive de la logique.

Kant, à la fin du XVIII' siècle, l'estime enco�@ parfaitement achevée.

On pense alo�_ que la logique est distincte des mathématiques, qu'elle est « le vestibule des sciences» (Kant), y compris des sciences mathématiques, ou leu� «g�;SS;G^@m ■ Mais le t�;Fa@S@Ua mathématique de la logique d'A�G_aWa@, tel que le pratique d'abo�> Boole au XIX' siècle, sa formalisa­ tion systématique, c'est-à-dire l'usage de symboles �GDWc[@cg et d'opé�;aGWU_ inspirées pa� le raisonnement algébrique, conduisent peu à peu à découv�G[ que la théo�F@ du syllogisme n'est qu'une partie de logiques beaucoup plus vastes et fécondes (l'algèb�@ des classes, la logique des relations). « A l'origine, la logique est une réflexion sur les opérations effectives de la pensée.

Elle analyse nos raisonnements usuels, tels qu'ils se pr�)=L)=L dans leur expression verbale, pour dégager les règles qui assurent leur v�lidité.

Mainte­ nant, ( ...

) la logique a rompu le lien qui l'attachait aux logos.

A la limite, elle délaisse le logos-raison et même le logos-langage, pour ne plus s'intéresser qu'au logos-calcul.

Elle fait abstraction, non seulement de tout contenu empiri­ que, mais aussi du sens logique de ses symboles, pour ne s'occuper que de la manière de les combiner et de transformer ces combinaisons.» (R.

BI.ANCHÉ, Introduction à la Logique contemporaine, 1957, A.

Colin, pp.

18-19.) La logique, en se mathématisant, paraît ainsi s'éca�a@[ des st�c=­ tures du langage dont elle est histo�GZc@S@Ua et étymologique­ ment issue : « La logique est devenue inséparable des mathémati­ ques ( ...

) avec lesquelles elle inte�Ap[@ selon des relations de plus en plus nombreuses.» (Piaget.) Inversement, les mathématiques se rapprochent de la logique au cou�_ de leu� développement, au point qu'il paraît difficile aujourd'hui de défini� clairement leurs frontiè�@_ On peut parler de « pensée logico-mathématique ».

, NAISSANCE DES MATHÉMATIQUES On s'acco�>@ à di�@ que les mathématiques sont nées en G�p=@ Certes, d'autres civilisations, avant celle-ci, firent usage de mesu­ res ou de calculs, mais elles ne pa�;G__@Ua pas avoi� inventé la démonstration mathématique.

Les p�@SGp[@_ démonstrations de théo�pS@_ géométriques (par Thalès, Pythago�@ etc.) étaient indépendantes les unes des autres.

Euclide, au me siècle avant J.-C., unifia toutes ces décou­ ve�a@_ en les intég�;Ua dans un système unique dont toutes les propositions (théo�pS@_ pouvaient êt�@ logiquement déduites de quelques proposition p�@SGp[@_ : ■ Des axiomes ou propositions tenues pour évidentes par elles­ mêmes (le tout est plus grand que la partie, pa� exemple). ■ Des postulats (litté�;J@S@Ua des «demandes») non évidents mais nécessai�@_ pou� dédui�@ ce�a;GU_ théorèmes (par exemple le postulat des pa�;JJpJ@_. LES MA THÉMATIQUES COMME SCIENCE Le ca�;=ap^@ pa�AWG_ peu rigou�@cg de certaines démonstrations, qui faisaient appel à d'aut�@_ «évidences» que celles posées ini­ tialement, et la présence de postulats (non évidents) ne met­ taient pas en cause la vé�Gaq des théo�pS@_ En effet, les pro­ priétés qu'ils énonçaient étaient considé�q@_ comme les proprié­ tés d'être mathématiques, qui s'imposaient à l'esp�Ga. »

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