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L'OFFENSIVE ALLEMANDE EN MAI-JUIN 1940

Publié le 11/06/2020

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Hitler attaqua ensuite la France et les Pays-Bas le 10 mai. Il avait commencé de préparer cette attaque à l'automne précédent, lorsque les Alliés avaient rejeté ses offres de paix après la défaite de la Pologne, car il avait le sentiment que la meilleure façon de convaincre la Grande-Bretagne de faire la paix était de mettre la France hors de combat. Mais l'opération avait été retardée à plusieurs reprises à partir du mois de novembre du fait des conditions météorologiques défavorables et des doutes de ses généraux. Puis, le 10 janvier, un officier d'état-major allemand, qui se rendait en avion à Bonn avec des documents sur ce plan, se perdit dans la tempête de neige et atterrit en Belgique. Cet incident amena le report de l'offensive au mois de mai après une refonte radicale. Cette refonte se révéla très malheureuse pour les Alliés et temporairement très heureuse pour Hitler en bouleversant toute la physionomie de la guerre. En effet, l'ancien plan prévoyait de faire passer l'avance principale allemande par la zone bordée de canaux de la Belgique centrale et elle aurait probablement entraîné une collision de plein front avec le gros des forces franco-britanniques, ce qui aurait vraisemblablement abouti à un échec très préjudiciable au prestige de Hitler. Mais ie nouveau plan, suggéré par Manstein, prit les Alliés complètement par surprise et les déséquilibra avec les effets désastreux que l'on connaît. En effet, pendant qu'ils avançaient en Belgique pour faire face au premier assaut allemand dans ce pays et en Hollande, la masse des chars allemands — 7 divisions de Panzer — traversait les collines boisées des Ardennes que le haut commandement allié considérait comme infranchissable pour des chars. Après avoir traversé la Meuse sans rencontrer beaucoup d'opposition, les chars allemands firent irruption à la faible charnière du front allié puis foncèrent à l'ouest, vers la côte de la Manche, dans le dos des armées alliées de Belgique, coupant ainsi leurs communications. Cette avance fut décisive, avant même que la masse de l'infanterie allemande fût entrée en action. L'armée britannique parvint de justesse à se rembarquer à Dunkerque. Les Belges et une grande partie des Français furent contraints de se rendre. Les conséquences furent irréparables... Cependant, jamais une catastrophe ne tut aussi facile à éviter. L'avance des Panzer aurait pu être arrêtée bien avant qu'elle n'atteigne la Manche, par une contre-attaque lancée avec des forces du même type. Mais les Français, qui avaient des chars plus nombreux et supérieurs à ceux de l'ennemi, les avaient éparpillés en petits groupes, comme en 1918. L'avance aurait pu être arrêtée plus tôt,

 

« 1 / 2 V L'OFFENSIVE ALLEMANDE EN MAI-JUIN 1940 Hitler attaqua ensuite la France et /es Pays-Bas le 10 mai.

Il avait commencé de préparer cette attaque à l'automne précédent, lorsque /es Alliés avaient rejeté ses offres de paix après la défaite de la Pologne, car il avait le sentiment que la meilleure façon de convaincre 5 la Grande-Bretagne.de faire la paix était de mettre la France hors de combat.

Mais l'opération avait été retardée à plusieurs reprises à par­ tir du mois de novembre du fait des conditions météorologiques défa­ vo rables et des doutes de ses généraux.

Puis, le 10 janvier, un officier d'état-major allemand, qui se rendait en avion à Bonn avec des 10 documents sur ce �J$V se perdit dans la tempête de neige et atterrit en Belgique.

Cet incident amena le report de l'offensive au mois de mai après une refonte radicale.

Cette refonte se révéla très mal­ heureuse pour les Alliés et temporairement très heureuse pour Hitler en bouleversant toute la physionomie de la guerre.

15 En effet, l'ancien plan prévoyait de faire passer l'avance principale allemande par la zone bordée de canaux de la Belgique centrale et elle aurait probablement entraîné une collision de plein front avec le gros des forces franco-britanniques, ce qui aurait vraisemblablement abouti à un échec très préjudiciable au prestige de Hitler.

Mais ie 20 nouveau plan, suggéré par Manstein, prit les Alliés complètement par surprise et les déséquilibra avec les effets désastreux que l'on connaît.

En effet, pendant qu'ils avançaient en Belgique pour faire face au premier assaut allemand dans ce pays et en Hollande, la masse des chars allemands - 7 divisions de Panzer -traversait /es 25 collines boisées des Ardennes que le haut commandement allié considérait comme infranchissable pour des chars.

Après avoir traversé la Meuse sans rencontrer beaucoup d'opposition, les chars allemands firent irruption à la faible charnière du front allié puis fon­ cèrent à l'ouest, vers la côte de la Manche, dans le dos des armées 30 alliées de Belgique, coupant ainsi leurs communications.

Cette avance fut décisive, avant même que la masse de l'infanterie allemande fût entrée en action.

L'armée britannique parvint de justesse à se rem­ barquer à Dunkerque.

Les Belges et une grande partie des Français furent contraints de se rendre.

Les conséquences furent irréparables ...

35 Cependant, jamais une catastrophe ne tut aussi facile à éviter.

L'avance des Panzer aurait pu être arrêtée bien avant qu'elle n'at­ telgnè la Manche, par une contre-attaque lancée avec des forces du même type.

Mais les Français, qui avaient des chars plus nombreux et supérieurs à ceux de l'ennemi, /es avaient éparpillés en petits 40 groupes, comme en 1918.

L'avance aurait pu être arrêtée plus tôt, 2 / 2. »

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