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CHOISEUL, Etienne François, comte de Stainville, duc de (28 juin 1719-8 mai 1785)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : CHOISEUL, Etienne François, comte de Stainville, duc de (28 juin 1719-8 mai 1785). Ce document contient 255 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.   CHOISEUL (ÉTIENNE FRANÇOIS, DUC DE) Ministre d’État né en 1719 en Lorraine, mort à Paris en 1785. Quittant l’armée où il s’était pourtant distingué, il entra, grâce à l’appui de Mme de Pompadour, dans la carrière politique (1748). Ambassadeur à Rome, puis à Vienne, secrétaire d’État aux Relations extérieures, il obtint aussi les portefeuilles de la Guerre ét de la Marine (1761). Il réalisa de profondes réformes dans l’armée, rétablit la Flotte française et renforça l’alliance autrichienne par le second traité de Versailles ainsi que l’alliance espagnole (pacte de Famille). Il acquit à la France la Lorraine et la Corse. Il fut un des partisans de l’Encyclopédie et contribua, par ailleurs, à l’expulsion des Jésuites. Après la mort de la Pompadour, n’ayant pu se concilier les faveurs de Mme Du Bany, il fut remercié de ses services et exilé sur sa terre de Chanteloup.

« CHOISEUL, Etienne François, comte de Stainville, duc de (28 juin 1719-8 mai 1785) Homme politique Militaire, diplomate, courtisan, c’est à son esprit, à son irrévérence irréligieuse et à sa prodigalité qu’il doit d’être proche de Mme de Pompadour .

En décembre 1758, il succède à Bernis aux Affaires étrangères.

Lors de la guerre de Sept Ans , le “ pacte de famille ” qu’il conclut entre tous les Bourbons d’Europe permet à la France de tenir tête à l’Angleterre.

Lorsque, aux Affaires étrangères, il adjoint encore les secrétariats à la Guerre et à la Marine en 1761 et 1763, il réforme l’armée en tenant compte de l’exemple prussien et se soucie de la qualité de l’armement de l’artillerie.

Il augmente le nombre de navires de guerre, installe des arsenaux, réforme encore l’Académie de marine.

Les dépenses d’ordre militaire qu’il fait d’une part et sa négligence qui ignore la puissance russe d’autre part provoquent contre lui des cabales. Si la Lorraine est revenue à la France à la mort du beau-père de Louis XV en 1766, si la Corse a été annexée en 1768, on ne lui pardonne pas le partage de la Pologne.

La noblesse et le Parlement ne lui pardonnent pas davantage d’avoir protégé l’ Encyclopédie , ni d'avoir expulsé les jésuites en 1767.

Après la mort de Mme de Pompadour , sans le soutien de Mme du Barry , il est chassé du pouvoir.

Sa retraite dans sa propriété de Chanteloup, en Touraine, amène autour de lui de nombreux opposants mais ne lui permet pas de revenir aux affaires.. »

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