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L'oeuvre de Mendelssohn Le catalogue de l'oeuvre de Mendelssohn (avec d'autres

Publié le 23/05/2020

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MENDELSSOHN Moses. Philosophe allemand. Né à Dessau (Saxe-Anhalt) le 6 septembre 1729, mort à Berlin le 4 janvier 1786. Il était d’une famille juive et pauvre; sous la direction du rabbin local, D. Frankel, il commença très tôt l’étude de la Bible et des principaux textes judaïques ainsi que des commentateurs, en particulier de Maimonide, donnant de très brillants résultats. D’une intelligence extrêmement précoce, à dix ans il composait déjà des poèmes en hébreu, mais cette excessive tension d’esprit finit par déclencher en lui une grave maladie nerveuse dont il se ressentit toute son existence, conservant une forme d’hypersensibilité susceptible de se transformer souvent en sérieuse dépression. En octobre 1743, il rejoignit Frankel à Berlin, et, grâce à son aide - également matérielle — il put augmenter sa culture personnelle en étudiant le français, l’allemand, l’anglais, le latin et les mathématiques : c’est à cette période que remonte la lecture de l’œuvre de Locke, qui ne resta pas sans influence sur sa pensée. En 1750, il entra comme précepteur chez I. Bernhard, riche propriétaire d’une filature de soie, dans laquelle il travailla en 1754 pour en devenir ensuite le directeur. Ainsi libéré de préoccupations financières, il lui fut possible d’intensifier ses études, approfondissant surtout la philosophie de Wolff, Leibniz, Spinoza, Shaftesbury. En 1754, il se lia avec Lessing et Nicolaï, et commença de collaborer aux plus grandes revues du temps, en particulier à la Bibliothèque générale allemande. Parmi ses premières œuvres se placent les quatre Dialogues philosophiques [Philosophische Gesprache, 1755] qui, dans un style qui rappelle les dialogues platoniciens, défendent la philosophie de Leibniz contre les attaques de Candide et expliquent ses rapports avec Spinoza. En cette même année 1755 parurent ses Lettres sur les sensations , traduites en français par Th. Abbt, sous le titre : Recherches sur les sentiments moraux (Genève, 1763); il y traitait des sujets esthétiques et psychologiques. En 1762, Mendelssohn épousa la fille d’un riche commerçant de Hambourg dont il eut huit enfants; il se consacra tout entier et avec la plus tendre sollicitude à l’éducation des six survivants (trois garçons et trois filles, dont Dorothea, la future compagne de Fr. von Schlegel). Le succès qu’il remporta en 1763, à l’occasion du concours organisé par l’Académie de Berlin sur le thème « l’évidence en métaphysique », augmenta sa renommée qui s’étendit également à l’étranger par l’intermédiaire des nombreuses traductions de ses œuvres, notamment du Phédon ou l’immortalité de l’âme, en trois dialogues (1767), consacré, comme le dialogue platonicien du même nom, au problème de l’immortalité. Entre 1769 et 1770, Mendelssohn fut impliqué par Lavater dans une délicate polémique au sujet de la valeur du christianisme, à laquelle prirent part d’autres philosophes et d’autres théologiens du temps. Après un séjour à Brunswick (1770) et une nouvelle période de grave épuisement, Mendelssohn se rendit à Dresde (1776), à Königsberg (1777), où il rendit visite à Kant et à Hamann, à Hanovre et à Wolfenbüttel (1777), accueilli partout de la manière la plus chaleureuse par des amis anciens et nouveaux. En 1778, il publia une traduction du Pentateuque qui eut une grande importance pour la germanisation de ses coreligionnaires, à l’élévation politique et culturelle desquels il contribua sous différentes formes, entre autres en provoquant une série d’études sur les problèmes de la race juive. Parmi ces dernières, l’une des plus importantes fut celle de Christian Wilhelm Dohm : Sur l’amélioration de la position civique des Juifs [Über die Bürgerliche Verbesserung der juden, 1781], étude écrite sur les instances de Mendelssohn. Son ouvrage, Jérusalem (1785), traitant des rapports entre l’Eglise et l’Etat et de la tolérance religieuse, recueillit de nombreuses louanges dans les milieux « éclairés » sans manquer, pourtant, de soulever des critiques très violentes, telles celle de Hamann dans Golgotha et Schebli-mini (1784). En 1785, parurent Les Heures matinales ou leçons sur l’existence de Dieu [Morgenstunden, oder Vorlesungen über das Dasein Gottes], série de dix-sept cours, qui résument la pensée métaphysique, religieuse et théologique du philosophe. Les dernières années de sa vie furent profondément assombries par la polémique sur le spinozisme de Lessing, soulevée par Jacobi : Mendelssohn dut interrompre l’ouvrage qu’il était en train de préparer en l’honneur de son ami disparu, et il demeura profondément désorienté par ce que son adversaire, jeune et expérimenté, révélait sur la pensée de Lessing; il tenta de le réfuter par son ouvrage Aux amis de Lessing [An die Freunde Lessings], dont il ne put même pas voir l’édition, car il prit mal précisément en allant le porter à l’éditeur, et mourut quelques jours après. Mentionnons encore, de Mendelssohn, les Lettres sur la littérature moderne (1759-1765).

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