Livre VIII (choix de fables) DE LA FONTAINE (résumé et analyse)

« F C H E S Œ U V R E S Livre VIII (choix de fables) RÉSUMÉ 1.

«La mort et le mourant», qui reprend le thème du livre I (l.

15 ; l, 16 ), com­ mence par une épître évoquant l'irréversibilité du temps et l'aveuglement de la mort ; seul le sage sait se préparer à cette échéance.

Le vieillard de la fable, en revanche, demande à la mort un sursis qu'elle lui refuse au terme d'une argumentation.

Le fabuliste vient enfin justifier la décision de la mort.

2.

Dans «Le savetier et le financier», on voit le modeste personnage du save­ tier entrer, grâce au financier, en possession d'une fortune et perdre ce faisant son bonheur de vivre.

La sagesse de cet homme simple fera qu'il récupèrera ses « chansons » et son « somme » en rendant au financier ses « cent écus ».

3.

« Le lion, le loup et le renard » met en scène un vieux lion qui réclame, des gens qu'il convoque, un remède contre sa vieillesse ; le loup commente l'absence du renard pour attirer sur son « camarade » la colère du roi.

Le renard doit alors se défendre et propose comme remède au roi qu'il se réchauffe avec la peau d'un loup« toute chaude et toute fumante».

Ce qui fut fait sur le champ.

4.

Avec « Le pouvoir des fables » La Fontaine s'adresse d'abord à M.

de Barillon, ambassadeur de France en Angleterre, et le prie d'user de son art diplomatique pour écarter toute guerre; suit le récit d'un orateur athénien qui voulait mobiliser sa patrie menacée ; n'obtenant d'abord aucunement l'atten­ tion du peuple, il entame alors un conte qui lui attire l'oreille de tous puis il l'interrompt en reprochant à l'assemblée d'écouter un conte alors que le péril menace.

9.

Dans« Le rat et l'huître» La Fontaine met en scène un jeune rat muni d'un étroit savoir scolaire qui se met à courir le monde ; mais il va bientôt payer son inexpérience et sa gourmandise car l'huître ouverte, qui se présente et qui semble s'offrir, soudain se referme sur lui.

11.

«Les deux amis» permet à La Fontaine d'atteindre à l'expression la plus haute du sentiment d'amitié: un vrai ami vous découvre avant que vous lui ouvriez votre cœur ; il vous aime plus que lui-même et il est capable de se sacrifier pour vous.

14.

Aux« obsèques de la lionne», seul le cerf a ses raisons de ne pas pleurer.

Le lion furieux veut le punir mais le cerf invente le récit d'une apparition miraculeuse où la lionne venait lui dire son bonheur.

En payant ainsi son roi «d'agréables mensonges»,« le cerf eut un présent, bien loin d'être puni».

22.

Dans« Le chat et le rat» on voit le premier personnage tomber dans un piège et prier le second, son ennemi héréditaire, de le sauver en rongeant le filet ; puis de faire un pacte avec lui.

Le rat, ayant d'abord refusé, se ravise bientôt considérant les autres ennemis qui l'entourent (le hibou, la belette).

Mais par la suite il reste méfiant vis-à-vis de son allié.

27.

« Le loup et le chasseur » met en scène un chasseur qui.

après avoir tué cerf et faon, abat un sanglier ; mais au moment où il vise une perdrix, le san­ glier dans un suprême effort « vient à lui, le découd, meurt vengé ».

Le loup survient et constate que ces quatre morts le nourriront pendant un mois ; mais sur l'instant il veut les« ménager»; il s'attaque plutôt au boyau de l'arc, qui se détend et le tue.

LES FABLES DE LA FONTAINE =12]. »