Lituanie (2005-2006)
Publié le 19/09/2020
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Lituanie (2005-2006)
La corruption comme instrument politique
Si, en 2004, la scène politique lituanienne avait été marquée par la succession
de scandales mettant en cause l’intégrité de ses acteurs, le pays n’a pas semblé
sortir de ces dérives en 2005 : les accusations réciproques de corruption se
sont en effet multipliées et ce climat délétère, contre lequel le président
Valdas Adamkus a fréquemment appelé à lutter, a autant nui à l’image du pays
qu’il a érodé la confiance d’électeurs désabusés.
En mai 2005, le leader du Parti du travail, Viktor Ouspaskitch, a dû
démissionner de son poste de ministre de l’Économie puis de son mandat de député
pour avoir utilisé ses fonctions à des fins personnelles.
Un an auparavant, le
président Rolandas Paksas avait été démis de ses fonctions pour des raisons
similaires.
Des accusations de corruption ont également été portées à l’encontre
de la famille du Premier ministre, Algirdas Brazauskas.
Les embarras de la
coalition gouvernementale n’ont pas vraiment profité à l’opposition de centre
droit, l’Union libérale et du centre ayant elle-même éclaté en octobre 2005,
suite aux accusations de corruption adressées à son leader, Arturas Zuokas, par
ailleurs maire de Vilnius.
En avril 2006, le président du Parlement, Arturas
Paulauskas (social-libéral), a quant à lui été soumis à un vote de défiance pour
abus de pouvoir, provoquant le départ des deux ministres sociaux-libéraux de la
coalition gouvernementale.
Le 31 mai 2006, celle-ci a chuté après le retrait du
Parti du travail.
Le 15 juin, le Président Valdas Adamkus a nommé Zigmantas
Balcytis Premier ministre.
Quelques jours plus tard, le Parlement a refusé
d'entériner cette proposition.
C'est finalement Gédiminas Kirkilas, ancien
ministre de la Défense, qui a pris la tête du gourvernement le 6 juillet avec la
tâche délicate de conduire une nouvelle coalition.
Cette grande confusion de la scène politique a terni la réputation d’un pays,
qui a pu par ailleurs se targuer de performances économiques honorables, tout en
jouant un rôle notable au niveau régional (dans son soutien à l’opposition
biélorusse par exemple) et parvenant à faire entendre sa voix au sein de l’Union
européenne (notamment lors de la négociation, à la fin de l’année 2005, du
budget 2007-2013 : A.
Brazauskas avait alors réagi fermement aux propositions
britanniques visant à réduire le montant des fonds structurels destinés aux
nouveaux États membres)..
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