Databac

Lituanie (1995-1996)

Publié le 19/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lituanie (1995-1996). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Lituanie (1995-1996) Parmi les signes de la relative stabilité politique en Lituanie, on a pu citer le maintien, à partir de mars 1993, d'Adolfas Slezevicius (Parti démocratique du travail, LDDP) au poste de Premier ministre.

Crise bancaire et corruption ont cependant mis fin à cette réalité lorsque, le 8 février 1996, le Seimas (Parlement) a approuvé la démission du chef du gouvernement accusé de délit d'initié au moment de la faillite des deux plus grandes banques du pays. Midaugas Stankevicius, modéré, sans parti, nommé Premier ministre le 15 février 1996, a conservé une partie de l'équipe gouvernementale sortante.

Cependant, éclaboussé par les scandales et déjà vaincu aux élections locales du 25 mars 1995, le LDDP, au printemps 1996, était donné perdant aux législatives du 20 octobre 1996 face à l'Union de la patrie-Conservateurs (TS-LK) de l'ancien chef de l'État Vytautas Landsbergis (1990-1993), susceptible de prendre les rênes d'une coalition gouvernementale si elle l'emportait. La crise financière - en décembre 1995, le budget a été voté déficitaire de 655 millions de litas, soit 12 % des dépenses de l'État - n'a pas entraîné la dévaluation de la monnaie, mais a terni les prévisions économiques pour l'année 1996.

La croissance du PIB était de - 4,6 % et l'inflation de 35,7 % en 1995. Dans sa course à l'intégration européenne - l'accord d'association à l'Union européenne a été signé le 12 juin 1995 - la Lituanie a déposé sa demande officielle d'adhésion en décembre 1995 et a adopté, le 20 juin 1996, la révision de sa Constitution relative à la libéralisation de l'accession à la propriété de la terre par les étrangers.

Cette mesure avait pour but d'attirer les investissements étrangers, encore trop faibles pour accompagner de façon fructueuse le programme de privatisation pourtant le plus avancé des trois États baltes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles