Databac

Lituanie (1993-1994)

Publié le 19/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lituanie (1993-1994). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Lituanie (1993-1994) Le début de 1993 a clos la période houleuse - seconde moitié de 1992 - qui a vu la fin de la présidence de Vytautas Landsbergis qui avait initié l'indépendance de la Lituanie - remplacé par Algirdas Brazauskas, membre du Parti démocratique du travail (PDLT) et ex-chef du Parti communiste lituanien, devenu de beaucoup plus populaire et qui a été élu lors des présidentielles du 14 février 1993.

Le Premier ministre, Adolphas Slezevicius (PDLT), nommé le 10 mars 1993, a défini sa politique de réformes comme plus radicale que celle de ses prédécesseurs; lui-même n'a cependant pas été à l'abri des querelles internes à son parti.

Il a mené à son terme la réforme monétaire, initialement entravée par une inflation galopante - ramenée à 189% en 1993 -, via l'introduction de la monnaie nationale, le litas, le 25 juin 1993.

La nouvelle équipe au pouvoir n'a cependant pas caché l'énorme coût social de ces mesures touchant en priorité les agriculteurs et les retraités. A la suite de la signature de l'accord de libre-échange avec ses voisines, Estonie et Lettonie, entré en vigueur le 1er avril 1994 et de l'engagement de négociations dans cette voie avec l'Union européenne, la Lituanie a envisagé trouver un nouveau souffle en entreprenant son insertion régionale.

Après avoir été admise au Conseil de l'Europe, le 13 mai 1993, et avoir accepté le programme "partenariat pour la paix" de l'Alliance atlantique, le 27 janvier 1994, elle a signé le "pacte de stabilité européenne" et obtenu, le 9 mai 1994, le statut de "membre associé" de l'UEO (Union de l'Europe occidentale). Moins contrainte que ses deux voisines baltes par la question des nationalités (9% de Russes et 7% de Polonais seulement dans sa population) et soulagée par le retrait définitif des troupes russes de son sol, le 31 août 1993, la Lituanie a hérité d'un tout autre problème: celui du transit via son territoire des militaires de l'enclave russe de Kaliningrad, base russe de 150 000 hommes.

Avec la Pologne, a été paraphé en avril 1994 un accord de coopération et d'amitié excluant toute contestation territoriale.

Le pape Jean-Paul II n'avait-il pas suggéré, lors de sa visite dans la région Baltique, en septembre 1993, d'oublier le passé et d'accorder leur place aux minorités?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles