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LITTÉRATURES DIVERSES

Publié le 22/06/2020

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« EN EUROPE. En raison de la classification linguistique qui a présidé aux études précédentes, nous n'avons pu étudier dans le cadre des littératures européennes du n° 891 la littérature finnoise ni la littérature hongroise; le finnois et le hongrois (magyar) appartiennent tous deux au groupe des langues finno-ougriennes. A - Littérature finnoise. Longtemps dominée par la Suède, la Finlande est bilingue : 90 % de ses habitants parlent le finnois, 10 % le suédois. Aussi la littérature est-elle bilingue, mais le finnois n'est devenu que tardivement une langue de culture (au XIXe siècle). a) La période suédoise (avant 1809). • Phase archaïque. Existence d'une littérature folklorique (contes, poésie lyrique, énigmes, etc.) dont le type est le runo (poésie chantée). Elle nait au XIe siècle et, comme les autres littératures européennes, présente successivement les caractères épique, romanesque et lyrique. Elle sera redécouverte au XlXe siècle par le philologue et critique finnois Elias Lonnrot (1802-1884). • Sous la domination suédoise, après la phase latine de la culture finnoise, la langue se fixe au moment de la Réforme (traduction du Nouveau Testament en 1548, de la Bible en 1642). L'Académie de Turku, fondée en 1640, a été le premier foyer de culture finnoise; mais, très rapidement, c'est en suédois que s'y distribua l'enseignement. Le premier journal en langue finnoise a été édité en 1776. b) La période russe (1809-1917). • Pendant la première moitié du XIX’ siècle, après le rattachement de la Finlande à la Russie, le sentiment national s'éveille, l'intérêt pour la langue et la culture finnoises se répand. Les excès de cette tendance ont été nommés fennomanie. C'est l'époque où le romantisme déferle sur l'Europe; il atteint l'académie de Turku et, lorsque celle-ci est transférée à Helsinki, en 1827, il suscite la création de la Société de littérature finnoise (1831). Le renouveau de la culture finnoise a pour tête de file Elias Lônnrot qui a recueilli patiemment des milliers de vers appartenant à la poésie médiévale et publié, à partir d'eux, le poème épique Kalevala (Le Pays de Kalev, 1835). Outre plusieurs recueils folkloriques, Lônnrot a aussi établi en 1874-1880 le ...»

« 894.2,A,b 1930; parmi les écrivains de ce groupe : Yokomitsu Riichi (1898-194 7), Kawabata Yasunari (1899-19 72), etc.

Ces romanciers s'apparentent à certaines formes de la littérature occidentale (Hori Tatsuo, par exemple, né en 1904, se situe dans la lignée de Marcel Proust) ; ils se sont regroupés en 1930-35 dans le groupe Sengoha: - la littérature socialiste et prolatérienne, surtout importante entre 1912 et 1926 (le parti communiste japonais est fondé en 1922); malgré la censure, le mouvement se développe avec Aono Suekichi (né en 1890), Hayama Yôshiki (1894-1945), Kobayashi Takiji (1903-1933), la romancière révolutionnaire Miyamoto Yuriko (1899-1951 ), etc.

- En 1935, le parti militariste est au pouvoir.

En Asie, la Seconde Guerre mondiale est virtuellement commencée; la censure est plus rigoureuse que jamais et les écrivains sont enrôlés, plus ou moins malgré eux, dans la Société patriotiq�8 de littérat�W8 japonaise.

Communistes, socialistes.

« prolétariens » vont en prison.

c) Le théâtre.

C'est le domaine le moins novateur.

Le no, le kab�Hi (élargi, avec admission des .femmes en scène) se maintiennent et sont pratiquement les seuls genres appréciés.

Cependant il se crée à Tèikyèi un Théâtre libre (1909) où l'on joue Ibsen et le répertoire occiden­ tal devant un public d'étudiants et de professeurs.

895 LITTÉRATURES DIVERSES Dictionnaire finno-s�c6R@Z (200 000 mots).

Autres fennomanes : Adolf lwar Arwidsson (1791- 1858), Axel Gabriel Sjôstrôm (1794-1846), lrrako Juteini (1781-1855), Johan Ludwig Runeberg (1804- 1877; il écrit en suédois, voir 891.2, A, d), J.V.

Snell­ man (1806 -1881 ), Zacharias Topelius (1818-1898).

• Dans la de�^@bP8 moitié d� XIX• siècle, la littérature finnoise commence à se répandre (Aleksis Kivi, 1834-1872 : Les Sept Frères, roman de mœurs) et le thé� ak finnois fait son apparition (Kivi, Kaarlo Bergbom, 1848-1906).

Sous l'influence des auteurs étrangers (français, scandinaves, russes), le réalisme triomphe du romantisme.

C'est un réalisme sérieux, préoccupé de questions sociales et de féminisme, illustré par des romanciers comme Minna Canth (1844-1897), Juhani Aho (1861-1921 ), Santeri lvalo (1866-1937).

La poésie est présente, mais médiocre.

• A� déb�[ d� XX• siècle, le sentiment national est exacerbé par la politique de russification de Nicolas Il.

On commence à se détourner du réalisme et à retourner aux sources lyriques populaires et au Kalevala : Eino .

Leino (1878-1926), Otto Manninen (1872-1950), ] Larin-Kyôsti (1873-1948) sont les principaux poètes � de cette époque.

En prose, l'œuvre du romancier et 1:; dramaturge Johannes Linnankoski (Vihtori Peltonen, :':' 1869-191 3), domine toutes les autres (Le Chant de la � fle�W ro�>8 1905; F�>@[@:Z 1909).

'3 Le thé� ak prolétarien apparait vers 1926; les auteurs écrivent et font jouer des pièces révolutionnaires, anti­ militaristes, avec une dramaturgie d'avant-garde en relation avec la dramaturgie européenne.

A partir de 1936, ce mouvement disparait (censure).

Après la guerre de 1939-1945, tout le groupe (Hijikata Yoshi, Frans Eemil Sil/anpiiii.

Romancier finlandais.

Chojoro, etc.) passe dans le camp du communisme, Prix Nobel en 1939.

c) La Finlande indépendante. où l'on rencontre Fujimori Seikichi (né en 1892), Mu- rayama Tomoyoshi (né en 1901 ), Kubo Saeke (né en 1901), etc.

895.1 -EN EUROPE.

B -Deuxième période : 1945-19 78. a) Poés ie et théâtre.

En 1948, le professeur Kuwabara, de l'université de Tokyo, lance une bombe littéraire : il déclare dans un manifeste que le haik� est un genre secondaire qui doit être abandonné.

Pourtant, vingt ans après cette décla­ ration retentissante, il n'y a pas une bourgade japonaise qui ne possède son école de poésie traditionnelle et ses �[1 (poètes) locaux.

Cependant l'élite intellectuelle est très loin de ce courant (sauf quand elle affecte, par recherche, d'y retourner).

Les nouveaux venus sont soucieux de for­ malisme.

Ils participent au groupe dit Troisième Gro�U8 des hommes no�]81x qui comprend surtout -il faut le souligner -des prosateurs et des traducteurs.

Au thé� ]*k la situation est à peu près la même que dans les autres pays du monde.

La bourgeoisie va applaudir le no et le nouveau kab�H@ les jeunes - surtout des étudiants et des ouvriers -ont les yeux tournés vers le thé� ak occidental (Beckett, Ionesco, Ghelderode, etc.), les expériences nouvelles, le thé�ak révolutionnaire.

b) Prose. Au Troisième Gro�U8 des hommes no�]81x se rattachent Noma Hiroshi (né en 1915), 0-oka Shôhei (n é en 1909), Mishima Yukio (1925-1970, néo-natio­ naliste ), Mori Ogai, Itô Sei (1905-196 9), qui a scan­ dalisé le Japon avec sa traduction de L 'Amant de Lady Chatterley en 1952 (il a été condamné pour outrage à la pudeur ), lshihara ShintarO (né en 1932), Oe Kenzaburô (n é en 1935 ), Umezaki Haruo (1915-1965).

Les problèmes dominant la littérature sont ceux de la responsabilité de la guerre puis, dans les années 50, les thèses de l'existentialisme (connues par les traduc­ tions de Sartre et de Camus en japonais).

Plus récem­ ment sont apparus -comme ailleurs -l'écho des contestations et les techniques du nouveau roman.

Pour un lecteur occidental, les noms des écrivains japonais semblent une inextricable forêt, d'autant plus difficile à pénétrer que l'obstacle de la langue est, ici, difficilement surmontable.

Un guide très utile a été publié par le Japan Pen Cl�4 en 1961 : Japanese literat�W8 in e�WRU81Q lang�1>8Z a bibliography (La Littérat�W8 japonaise en lang�8Z e�WRUc8QQ8Z biblio­ graphie); plusieurs mises à jour ont été faites entre 19 61 et 1978.

Le lecteur y trouvera des informations précises qu'il sera fastidieux et inutile d'énumérer ici.

En raison de la classification linguistique qui a présidé aux études précédentes, nous n'avons pu étudier dans le cadre des littératures européennes du n° 891 la l ittérature finnoise ni la littérature hongroise; le finnois et le hongrois (magyar) appartiennent tous deux au groupe des langues finno-o�>WC8QQ8Z (voir les n° '421.2,A; 434.1,A.) A -Littérature finnoise.

Longtemps dominée par la Suède, la Finlande est bilingue : 90 % de ses habitants parlent le finnois, 10 % le suédois.

Aussi la littérature est-elle bilingue, mais le finnois n'est devenu que tardivement une langue de culture (au XIX• siècle).

a) La période suédoise (avant 1809).

• Phase archaïq�8 Existence d'une littérature folklorique (contes, poésie lyrique, énigmes, etc.) dont le type est le r�QR (poésie chantée).

Elle nait au XI• siècle et, comme les autres littératures européennes, présente successivement les caractères épique, roma­ nesque et lyrique.

Elle sera redécouverte au XIX• siècle par le philologue et critique finnois Elias Lonnrot (1802-1884).

• So�Z la domination s�c6R@Z8 après la phase latine de la culture finnoise, la langue se fixe au moment de la Réforme (traduction du No�]81 Testament en 1548, de la Bible en 1642).

L'Académie de Turku, fondée en 1640, a été le premier foyer de culture finnoise; mais, très rapidement, c'est en suédois que s'y distribua l'enseignement.

Le premier journal en langue finnoise a été édité en 1776.

b) La période russe (1809-1917). • Pendant la première moitié d� XIX• siècle, après le rattachement de la Finlande à la Russie, le sentiment national s'éveille, l'intérêt pour la langue et la culture finnoises se répand.

Les excès de cette tendance ont été nommés fennomanie.

C'est l'époque où le romantisme déferle sur l'Europe; il atteint l'académie de Turku et, lorsque celle-ci est transférée à Helsinki, en 1827, il suscite la création de la Société de littérat�W8 finnoise (1831).

Le renouveau de la culture finnoise a pour tête de file Elias Lônnrot qui a recueilli patiem­ ment des milliers de vers appartenant à la poésie médié­ vale et publié, à partir d'eux, le poème épique Kalevala (Le Pays de Kalev, 1835).

Outre plusieurs recueils folkloriques, Lônnrot a aussi établi en 1874-1880 le L'indépendance date de décembre 1917.

L'histoire passée de la Finlande impose l'existence du biling�@ZP8 (finnois et suédois).

• Entre les de�^ g�8X8Z mondiales.

Deux grands courants : l'expressionnisme qui atteint la poésie (le groupe des Lampadophores) avec Uuno Kailas (1901-1933) et le régionalisme qui touche le roman (Frans Eemil Sillanpiiii, 1888-1964).

• La Seconde G�8Y8 mondiale est une ligne de démarcation dans l'histoire de la littérature finnoise.

La poésie nouvelle, plus libre, se développe avec les poétesses Âino Kallas (1878-1956), Helvi Juvonen, Aale Tynni (née en 1913) et de nombreuses autres écrivains femmes; le roman reste honnête (problèmes sociaux, études de mœurs, psychologie).

Principaux prosateurs : Viiino Linna (né en 1920; néo-réaliste), Unto Seppiinen (1904-1955).

Paavo Rintala (né en 1930), Veijo Meri (né en 1928 : le« nouveau roman»).

B - Littérature hongroise. • Le hongrois n'est devenu une langue de culture qu'à la fin du XV• siècle, après le déclin de la puissance turque et l'élan donné à la langue magyare - Sandor Petofi (1823-1849).

"La poésie, non, ce n"est pas un salon Où viendrait bavarder le beau monde.

». »

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