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L'ironie et le comique - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire

Publié le 26/01/2021

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dans la comédie, ici les deux portraits miniatures du frère et de la sœur des Kerkabon que le Huron leur offre pour les remercier de leur hospitalité. Une série d'explications, parfois réciproques, des circonstances de la séparation vient compléter la preuve matérielle : « Son menton est cotonné, il est donc le fils d'un homme d'Europe; mon frère et ma belle-sœur ne parurent plus après l'expédition contre les Hurons, en 1669; mon neveu devait alors être à la mamelle; la nourrice huronne lui a sauvé la vie et lui a servi de mère »

« :Cironie et le comique Le c onte philosophique recourt à l'ironie et au com ique pour mie ux int rod uire une réflexion philosophique e t une sat ire politi­ que, religieuse e t sociale.

L'IRONIE ET SES PRO CÉDÉS L'ironie consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, à for­ muler une contrevérité que les événements, les personnages ou le lecteur vont rapidement démentir.

Feindre de partager l'opinion de l'adversaire présente plusieurs avantages : égarer la censure et exciter au contraire la curiosité du lecteur.

1 Les procédés antithétiques L'antithèse, c'est-à-dire l'opposition de deux penséei:, ou de deux mots dont le contraste est saisissant, est l'expressior, la plus élé­ mentaire de l'ironie.

L'antithèse peut être simplement anecdotique: ainsi dit-on, alors qu'il n'en est rien, que l'abbé de Saint-Yves est« un grand phy­ sionomiste ,, (chap.

Il).

L'antithèse peut également servir la satire.

On lit, par exemple, que le père Tout-à-tous, le confesseur jésuite de M"• de Saint-Yves, est « un bon confesseur ,, (chap.

XVI), alors que Voltaire critique violemment son hypocrisie, son immoralité et sa pratique de la casuistique (➔ PROBLÉMATIQUE 2, p.

31).

Voltaire utilise constamment les procédés ironiques pour dési­ gner l'amie de Versailles, en grande partie responsable des malheurs de Ml '• de Saint-Yves.

Or il l'appelle « sa bonne amie», « ce�+. »

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