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L'INSTITUTEUR

Publié le 16/05/2020

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« L'INSTITUTEUR 1.

Lecture - Le vieux maître. (De nombreux maîtres estiment, non sans raison, que cette leçon est une des plus délicates.

Cependant, desréflexions sur la mission et le dévouement de l'instituteur se dégagent assez naturellement du texte ci-dessous.) Trois hommes en habits sombres causaient à l'entrée du village. Le premier disait : « Je venais tout juste de lui bâtir une maison pour ,ses vieux jours.

» Le second : « Je lui avais préparé des cadres pour ses ruches. Moi, disait le troisième, je devais lui bêcher son jardin. Voilà, m'écriai-je d'un ton léger, voilà un heureux homme et qui vous doit beaucoup ! » Ils me regardèrent sévèrement et répondirent : « Nous lui devons bien davantage ! De qui parlez-vous ? Nous parlons du maître d'école ; le maître d'école est mort.

» L'un d'eux ayant regardé sa montre, ils se mirent en marche et je les suivis.

Nous allions lentement sur un des côtésde la route.

Mes compagnons, de temps en temps, laissaient tomber quelques paroles.

Tantôt l'un, tantôt l'autre. « Il y a trente ans qu'il est venu dans notre commune. J'avais dix ans quand il est venu.

Je ne savais rien : l'année suivante, il m'a quand même mené au certificatd'études. Il nous a élevés, il a élevé nos enfants. Il a conseillé les vieux, il a instruit toute la commune. Nommez-moi celui à qui il n'a pas rendu service ! Quel âge avait-il au juste ? Cinquante-six, cinquante-sept ? Cinquante-sept ! Il aurait pu prendre sa retraite il y a deux ans.

Mais il disait : « Qu'est-ce que je ferai quandje n'aurai plus ces mauvais « drôles ? » Oh ! ce n'était pas un homme d'argent. Le médecin lui avait dit de se mettre au lit tout de suite, mais il a voulu faire sa classe quand même.

Et troisjours après... A peine trois jours ! C'est qu'il y avait de l'usure en lui ! Il avait bien mérité sa retraite ! Et puis voilà !...

» Nous arrivions à la maison du maître d'école.

Toutes les familles avaient envoyé quelqu'un.

Il y avait des enfantsimmobiles dans un coin.

Des femmes chuchotaient... Au cimetière, l'inspecteur prononça un discours.

Il fut très écouté : car, ce qu'il disait, ceux qui étaient là lepensaient profondément et ses paroles ne dépassaient point la vérité. Quand il eut fini, le maire s'avança, courbé, et il essaya de lire ce qu'il avait écrit sur une feuille.

La feuille tremblaiten ses mains et il lisait mal, d'une voix chevrotante qui n'allait pas loin.

On entendit un sanglot d'enfant.

Alors lemaire s'arrêta pour toussoter.

Je levai les 'yeux : toute la commune pleurait. D'après E.

PEROCHON - L'Instituteur.

Hachette 2.

Réflexions sur la lecture. Qu'est-ce qui fait croire à l'auteur qu'il existe un heureux homme qui doit beaucoup aux autres ? 1. Que répondent les villageois ? (« Nous lui devons bien davantage.

») 2. Que disent-ils du maître ? (Il les a élevés, instruits, conseillés.) 3. 4.. »

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