L’individu doit-il se méfier de l’Etat?

« BEYRAC Sasha T°09 PHILOSOPHIE Entre 1983 et 1986, sous la présidence de François Mitterrand, une affaire nommée « Les écoutes de l’Elysée » eu lieu.

Celle-ci consista à écouter et enregistrer de manières illégales des conversations de personnalités.

Bien que cette affaire eu lieu dans un but préventif contre le terrorisme, l’opinion publique s’en mêla, vis-à-vis de son caractère illégal, et procura au peuple un sentiment de méfiance à l’égard de l’Etat. L’individu doit-il se méfier de l’Etat ? L’Etat est une institution politique organisant le pouvoir sur son territoire.

C’est donc une création humaine présente dans la plupart de nos sociétés, qui régi alors le pouvoir par le biais d’autorités publiques, dans le but d’assurer l’intérêt général, qui est donc celui du plus grand nombre d’individus. Ceux-ci représentent alors une entité à part entière, mais si l’on réuni une masse d’individus, ils forment un peuples.

Ces personnes sont alors dotées d’une consciences qui leur permet de savoir à qui faire confiance ou non, et donc, il se peut que parfois, certains éprouvent un sentiment de méfiance vis-à-vis de l’Etat, c’est-à-dire qu’ils ne s’y fient pas, ils se tiennent en gardent contre ses intentions. Bien que les individus puissent exprimer une certaine méfiance vis-à-vis de leur Etat, qu’elle soit due par exemple à un manque de transparence ou autre, ainsi que par peur de tomber dans un régime autoritaire, il reste à noter les aspects bénéfiques de celui-ci.

En effet, l’Etat prend sous sa charge le bonheur de ses citoyens, et veut assurer leur intérêt général, cela montre alors que ceux-ci devrai lui conférer un minimum de confiance. La conception de l’Etat telle que nous la connaissons aujourd’hui est-elle assez fiable pour les individus de nos sociétés contemporaines ? Dans un premier temps, nous pourrons voir que l’Etat est une source fiable, et que par ses actions et engagement il est digne de confiance.

Néanmoins, et ce dans un second temps, nous pourrons observer les limites de l’Etat, qui peuvent alors engendrer un sentiment de méfiance chez les individus.

Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous étudierons l’hypothèse d’une société sans Etat afin de mieux comprendre si l’individu doit s’en méfier ou non. Tout d’abord, nous pouvons rappeler, que lorsqu’un Etat se forme, les individus qui le compose deviennent citoyens et exerce la souveraineté de celui-ci.

Le pouvoir est réparti et doit tâcher d’effectuer des missions qui seront alors en faveur de l’intérêt général.

L’une de ses missions est d’assurer le bonheur des citoyens, afin qu’ils se sentent bien, qu’ils vivent en harmonie, et puissent continuer à exercer le pouvoir.

Cette tâche est donc favorable au bien être des individus, ce qui leur permettrait d’établir une relation de confiance avec l’Etat.

Jean-Jacques Rousseau, grand. »