Liberté (Paul Eluard)
Publié le 08/12/2021
                            
                        
Extrait du document
Liberté (Paul Eluard) Introduction Liberté ou " une seule pensée " (titre original), est un poème écrit en 1942 par le poète Français Paul Eluard. Paul Eluard : Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis en 1895 et mort à Charenton-le-Pont en 1952. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient dans les années 20, l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Le Surréalisme consiste à exprimer le fonctionnement de la pensée de différente manière, que ce soit verbal, écrit, peint. Salvador Dali, René Magritte appartiennent eux aussi au mouvement du Surréalisme. A l’époque la France était en guerre (1939-1945) ce poème, étant transmis au départ à l’oral car il était facile à apprendre, a été publié clandestinement et propagé par des avions de la Royal Air Force sous forme de tracts (car les Allemands censuraient toute forme de ralliement pour une future rébellion), et fût diffusé dès 1942 à partir de la suisse et de...
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                                                                                                                            Liberté (Paul Eluard)
Introduction
Liberté   ou   "   une   seule   pensée   "   (titre   original),   est   un   poème   écrit   en   1942   par   le   poète
Français Paul Eluard.
Paul   Eluard   :   Eugène   Émile   Paul   Grindel,   dit   Paul   Éluard,   est   un   poète   français   né   à
Saint-Denis en 1895 et mort à Charenton-le-Pont en 1952.
                                                            
                                                                                
                                                                    En 1916, il choisit le nom de Paul
Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il adhère au dadaïsme et devient dans les années
20, l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.
Le Surréalisme consiste à exprimer le fonctionnement de la pensée de différente manière, 
que ce soit verbal, écrit, peint.
                                                            
                                                                                
                                                                    Salvador Dali, René Magritte appartiennent eux aussi au 
mouvement du Surréalisme.
A l’époque la France était en guerre (1939-1945) ce poème, étant transmis au départ à l’oral
car il était facile à apprendre, a été publié clandestinement et propagé par des avions de la
Royal   Air   Force   sous   forme   de   tracts   (car   les   Allemands   censuraient   toute   forme   de
ralliement   pour   une   future   rébellion),   et   fût   diffusé   dès   1942   à   partir   de   la   suisse   et   de
l'Algérie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Puis en 1943 il fût traduit en des dizaines de langues.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il servait à dire aux français
qu’il fallait continuer de croire en la Liberté.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce poème était au départ destiné à la femme de
Paul mais en l’écrivant il s’est rendu compte qu’un seul mot lui venait en tête « liberté ».
Présentation de l’œuvre 
Ce   texte   est   destiné   aux   français,   il   est   extrait   du   recueil   «   Poésie   et   vérité   ».
                                                            
                                                                                
                                                                      Ce   poème
comporte 21 strophes dont 3 les trois premiers vers sont des heptasyllabes et le dernier une
tétrasyllabe.
                                                            
                                                                                
                                                                    Et ce schéma se répète tout au long du poème.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il y a une anaphore (répétition
d’un mot ou d’un groupe de mot en début de strophe) «   Sur   » revient sur les 3 premiers vers
d'une strophe pour exprimer l’ouverture sur le monde du poète, le support sur lequel il veut
«   écrire   son   nom   »   et   un   effet   d’insistance   avec   la   répétition   de   «   j’écris   ton   nom   ».
                                                            
                                                                        
                                                                      On
remarque   plusieurs   champs   lexicaux   tels   que   celui   de   l’enfance   (strophes   1-2-3-4)   :
«   cahiers,   pupitre,   pages,   papiers,   images,   couronnes   de   roi   »,   ou   celui   de   la   nature
(strophes 5 à 11) «   champs, bateaux, mer, étang, jungle, désert, nids… Le poète dresse une
sorte d’inventaire du monde   : «   sur le sable   » «   sur la jungle   » «   sur le lac   » «   sur les route   »
«   sur la vitre   ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Le poète associe le quotidien et l’insolite («   les sentiers éveillés   » «   les routes
déployées   ».
                                                            
                                                                                
                                                                      Les   3   derniers   vers   servent   à   encourager   les   gens   opprimés   à   se   battre   et
résister  pour  la   liberté.
                                                            
                                                                                
                                                                     On  remarque   que   le   poète   utilise  des  adjectif  possessif   :   «   mes   ma
mon   » et qu’il parle à la première personne du singulier.
La liberté s’immisce partout et transforme l’objet ou le lieu.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il symbolise les choses   ; le pain
symbole   de   nourriture,   il   oppose   des   contraires   dans   les   mêmes   phrases,   comme
«   journée   » et «   nuit   »   ; ce sont des antithèses.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il utilise aussi des périphrases   : «   en poésie
d’azur   » qui veut dire le ciel, ou «   lit coquille vide   » qui peut vouloir parler de l’absence ou du
départ d’une notion de protection comme dans une coquille.
Ce poème était destiné aux résistants, Eluard, par le biais de la poésie orale doit frapper les
esprits, les soutenir, les aider.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est un message d'espoir.
Dans ce poème le poète («   je   ») s’adresse à la Liberté («   ton nom   ») mais on ne le découvre
qu’à la fin du texte.
                                                            
                                                                                
                                                                    On a donc d’abord l’impression qu’il s’adresse à une personne réelle, la
Liberté   est   alors   allégorisée   (à   l’origine,   Eluard   avait   d’ailleurs   écrit   le   texte   pour  la   femme
qu’il aimait..
                                                                                                                    »
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