Liberté, Paul Eluard, analyse

«  La structure Le poème est composé de 21 quatrains. Les vers sont courts, facilement mémorisables, donnent un élan, un dynamique au poème, ce qui annonce l'espoir évoqué.

→ un poème oratoire et incantatoire La répétition d'un vers-refrain J’écris ton nom, plus court et frappant. Le poème est très simple par son vocabulaire, accessible à tous.

→ universalité Le poème est construit sur l’anaphore de la préposition « sur » suivie d’un complément circonstanciel de lieu qui montre que le poète peut écrire partout le nom de la Liberté.

Elle est universelle. Le titre du poème et le dernier vers se rappellent – la structure circulaire. Malgré le titre, on a à la lecture une impression de suspense, parce que le refrain demeure vague : on ne sait pas à qui il s'adresse.

La surprise n'est levée qu'à la fin – la mise en valeur du thème essentiel.

La structure répétitive et l'effet d'attente mettent en valeur la liberté. Dans ce poème le poète (« je ») s’adresse à la Liberté (« ton nom »), mais on ne le découvre qu’à la fin du texte.

On a donc d’abord l’impression qu’il s’adresse à une personne réelle, la Liberté est alors allégorisée (à l’origine, Eluard avait d’ailleurs écrit le texte pour la femme qu’il aimait). 1) l’hymne à la vie faire l’éloge de la liberté en temps de guerre et à une époque d’occupation, d’oppression, de déportation, c’est faire preuve d’une résistance intellectuelle et morale.

C’est pourquoi Eluard évoque non les horreurs de la guerre, mais la beauté de la vie, du monde et de la fraternité avec le lexique de la nature. la communion entre l’homme et la vie, un rapport privilégié avec le monde Les quatre éléments sont présents : - l’air : azur, oiseaux, nuages la terre : arbres, jungle, désert, genêts eau : l’étang, le lac, la mer, les bateaux, flot le feu : cendre, soleil, feu On trouve également des éléments : naturels : champs, montagne cosmiques : soleil, lune. »