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Libéria (1986-1987)

Publié le 18/09/2020

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« Libéria (1986-1987) ) Au Libéria, le 13 mars 1986, environ mille enseignants du secteur public ont entamé une grève illimitée: ils n'avaient pas perçu leurs salaires depuis deux mois.

Cinq jours plus tard, huit mille étudiants se sont mis en grève par solidarité.

A la suite de ces mouvements, le gouvernement a décidé de fermer les établissements scolaires et universitaires de Monrovia.

En outre, le président Samuel Doe a pris l'initiative d'inviter les partis d'opposition à discuter avec lui des problèmes du pays.

Mais le Parti de l'unification du Libéria (LUP), le Parti de l'unité (UP), le Parti de l'action libérienne (LAP) ont repoussé cette offre. Le 2 avril 1986, Mme Ellen Johnson-Sirleaf, dirigeante du LAP, ancienne ministre des Finances, était accusée de trahison et mise en état d'arrestation.

Dans le même temps, vingt détenus étaient portés disparus.

Aussitôt, le Parti populaire unifié (UPP) de l'ancien ministre Baccus Mathews rejoignait les rangs de l'opposition et réclamait, de concert avec les autres partis, la libération immédiate de Mme Ellen Johnson-Sirleaf.

Mise en liberté surveillée en juin 1986, elle a quitté clandestinement le Libéria pour se réfugier aux États-Unis. Sur le plan économique, le président Doe a lancé, le 8 novembre 1986, le mot d'ordre de la "révolution verte" avec pour objectif l'autosuffisance alimentaire.

Au début de l'année 1986, les États-Unis avaient décidé de cesser leur aide au Libéria pour protester contre les violations répétées des droits de l'homme dans ce pays.

Mais, en octobre 1986, Washington mettait fin à son boycottage économique et accordait pour l'année fiscale 1985-1986 une aide économique globale de 52 millions de dollars, dont 18 millions pour couvrir les arriérés vis-à-vis de la Banque mondiale.. »

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