Liban (2005-2006)
Publié le 18/09/2020
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Liban (2005-2006)
Un « dialogue national » sous tension
L’année 2005 a été marquée par les contrecoups de l’assassinat de Rafic Hariri
(14 février).
L’opposition, regroupant pour l’occasion les partisans de l’ancien
Premier ministre assassiné, ceux du chef druze Walid Joumblatt et les chrétiens
antisyriens, a remporté les élections législatives de juin 2005 et porté Fouad
Siniora, très proche conseiller de R.
Hariri, au poste de Premier ministre.
Celui-ci a souhaité former une équipe d’union nationale, en y intégrant le
Hezbollah, parti chiite toujours lié à Damas, et les partisans du général Michel
Aoun, allié du Hezbollah lors du scrutin.
La même volonté d’unité nationale a
conduit à la libération, en juillet 2005, du chef des Forces libanaises (FL)
chrétiennes, Samir Geagea, emprisonné depuis 1994.
Son parti, légalisé, a
également intégré le gouvernement.
Cette équipe gouvernementale très ouverte devait permettre au pays de sortir de
la crise politique et sécuritaire dans laquelle il était plongé.
Mais les
attentats se sont poursuivis, touchant des personnalités antisyriennes.
La
tension a été régulièrement alimentée durant l’automne et l’hiver 2005 par les
avancées de l’enquête internationale sur la mort de R.
Hariri.
Celle-ci a
conduit, dans un premier temps, à l’arrestation de quatre des principaux chefs
des services de sécurité libanais, tous proches de Damas, puis à la publication
de deux premiers rapports (en octobre et décembre 2005), qui ont désigné la
Syrie comme le commanditaire probable de l’assassinat.
Face à la persistance des divisions internes et des tensions avec le voisin
syrien, les principaux chefs politiques du pays se sont réunis à l’appel du
président du Parlement, à partir de mars 2006.
Inédit depuis la fin de la
guerre, ce « dialogue national » a souligné la profondeur des dissensions entre
le Hezbollah ou ses alliés, défenseurs d’une alliance stratégique avec la Syrie
et de la poursuite de la résistance armée contre Israël, et les mouvements de
l’ancienne opposition, qui attendaient reconnaissance et respect de la part de
Damas et souhaitaient mettre les armes du Hezbollah sous contrôle étatique.
Le
Conseil de sécurité de l’ONU a choisi son camp par le vote, en mai 2006, de la
résolution 1680 insistant sur l’indépendance du Liban.
Après une brusque montée
des tensions fin mai 2006, la frontière s'est embrasée après la capture par le
Hezbollah de deux soldats israëliens le 12 juillet 2006.
Israël a répondu par le
bombardement massif du pays et une offensive terrestre d'une ampleur inédite
depuis 1982.
Extrêmement couteux pour le Liban, cet épisode a de nouveau posé
avec acuité l'urgence d'un déploiement de l'armée libanaise au sud du pays et la
questions de l'armement du Hezbollah et de son autonomie d'action..
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