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Liban (1995-1996)

Publié le 18/09/2020

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« Liban (1995-1996) Maintenu à l'écart du processus de paix israélo-arabe, le Liban a continué de subir les effets de la guerre opposant l'armée israélienne au Hezbollah (chiite), soutenu par la Syrie et l'Iran.

Les attaques de ce mouvement de "résistance islamique", dans la zone dite de sécurité occupée par Israël (950 km²), contre l'armée du Liban-Sud (ALS, milice pro-israélienne) et contre Tsahal (l'armée israélienne) ont fait 22 victimes dans les rangs israéliens en 1995. Les représailles israéliennes contre les agglomérations chiites, supposées abriter les combattants, dans le Sud et dans la plaine de la Bekaa, ont touché des civils et entraîné en riposte des tirs de roquettes du Hezbollah contre des agglomérations du nord d'Israël - les unes et les autres en violation de l'accord négocié par les États-Unis en juillet 1993. A trois mois des législatives israéliennes, et après le sommet antiterroriste international de Charm el-Cheikh du 13 mars 1996, auquel le Liban (comme la Syrie) a refusé de participer, les tirs du Hezbollah ont fait deux blessés à Kiryat Shmoneh le 11 avril.

Immédiatement déclenchée, l'opération israélienne Raisins de la colère (bombardements aériens, maritimes et terrestres) entendait détruire les bases du mouvement islamiste et faire réagir le gouvernement libanais.

Elle a provoqué des destructions économiques jusqu'aux environs de Beyrouth (deux relais électriques et la route côtière), l'exode de 400 000 habitants de trois villes (dont Saïda) et de 90 villages du Sud, ainsi que la mort, en seize jours, de 20 combattants du Hezbollah et de 179 civils (plus 400 blessés).

Selon un rapport du secrétariat des Nations unies, rendu public le 3 mai suivant et contesté par Israël, les tirs d'obus sur le camp de la Force intérimaire des Nations unies à Cana, près de Tyr, le 18 avril, qui ont tué 102 civils libanais, étaient délibérés. La trêve et l'accord provisoire conclus le 26 avril ont été négociés concurremment par les ministres des Affaires étrangères français et américain, Hervé de Charette et Warren Christopher.

L'arrangement a prévu le retour au statu quo ante et la création d'un groupe de surveillance du cessez-le-feu (États-Unis, France, Israël, Liban et Syrie), qui fonctionne selon la règle de l'unanimité (25 juillet 1996) mais est resté muet sur la zone occupée.

Après une accalmie, les tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont repris le 12 mai. L'implication de Paris dans le problème du Sud-Liban s'est faite dans un contexte de réactivation des relations franco-libanaises: signature, le 17 janvier 1996, d'un protocole financier d'un milliard FF pour 1996, nombreux séjours du Premier ministre Rafic Hariri à Paris, et visite officielle du président français Jacques Chirac à Beyrouth (4-6 avril 1996).

Elle n'a pas suffi à dynamiser une vie politique paralysée par les désaccords et dominée par les diktats du voisin syrien: approbation le 18 octobre 1995 par 110 députés (sur 128) de la reconduction du mandat du président Elias Hraoui pour trois ans; adoption le 7 juillet 1996 d'une Loi électorale faisant exception pour le mont Liban et campagne confuse en vue des législatives (18 août-1er septembre 1996); controverse autour du texte final du synode de l'Église catholique le 14 décembre 1995, qui appelait à l'évacuation de toutes les forces étrangères du pays.. »

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