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L'homme et la nature

Publié le 06/07/2020

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« I. Dans un domaine défini, à un moment déterminé, le volume et la nature de la production sont subordonnés, dans une certaine mesure, à l'existence de conditions de production, qui sont des données inhérentes au milieu physique (régime des pluies, présence de gisements minéraux) ou acquises par l'action des générations passées (aménagement des terroirs, équipement industriel, réseau de transports). Ces données ne sont que des données potentielles. Il n'est pas difficile de démontrer que la présence de réserves considérables d'énergie industrielle ne suffit pas à engendrer une industrie : le bassin du Congo dispose d'un des plus hauts potentiels d'énergie hydroélectrique du monde. Même la présence d'un aménagement antérieur ne garantit nullement la possibilité d'une production actuelle : l'exemple classique est celui des terres naguère aménagées pour une production agricole, abandonnées depuis au désert ou à la grande forêt. La fécondité d'un sol n'est pas « ipso facto » génératrice d'agriculture à haut rendement. Les conditions de production n'ont aussi qu'une valeur relative. En effet, des conditions défavorables peuvent être corrigées, annulées : l'ambiance malarienne par le drainage ou la destruction des anophèles, la médiocrité d'un sol par les amendements, les engrais, la sélection des plantes cultivées, etc. II. Tout est purement virtuel tant que la population est absente. La présence des hommes a une importance et une signification d'un autre ordre que celle des conditions de production. Elle est d'essence différente et elle est décisive. Elle se manifeste toutefois avec une intensité très inégale, non seulement suivant le nombre — considéré comme force de production ou comme appel de production (consommation ) —, mais suivant l'efficacité productive du peuplement — subordonnée à la capacité technique, à l'organisation de la production, à la qualité et à la nature des besoins régionaux de consommation, à celle des besoins extérieurs projetés sur le domaine géographique envisagé, etc. Population, systèmes et techniques de production sont plus que des conditions de production, ils constituent les facteurs de la production. III. Les facteurs de production sont non seulement primordiaux par rapport aux conditions de production, mais ils ne se présentent pas à la même échelle. La répartition brute de la population est bien, par certains aspects, un fait de géographie régionale, dans la mesure où on la considère comme une condition de production (présence de consommateurs constituant un marché, présence de main-d'oeuvre) au même titre que la distribution des conditions climatiques ou que celle des ressources minérales, mais la distribution des divers systèmes économiques et sociaux, celle des combinaisons techniques, des relations d'interdépendance entre des systèmes différents, entre des régions différemment équipées et différemment pourvues de moyens de production, sont des faits de géographie générale, qui se projettent dans l'espace à l'échelle planétaire. La nécessité de définir préalablement tous les facteurs généraux implique l'étude globale de toutes les données concernant la répartition et l'organisation des collectivités humaines. Pierre George : Précis de Géographie économique, 3° édition 1962 (pp. 1-3) Presses Universitaires de France ...»

« L'homme et la nature I.

Dans un domaine défini, à un moment déterminé, le �OF[K4 et la nature de la production sont subordonnés, dans une certaine mesure, à l'exis­ tence de conditions de production, qui sont des données inhérentes au milieu physique (régime des pluies, présence de gisements minéraux) ou acquises par l'action des génér,ations passées (aménagement des terroirs, équipement industriel, réseau de transports).

Ces données ne sont que des données poten­ tielles.

Il n'est pas difficile de démontrer que la présence de réser�4U consi­ dérables d'énergie industrielle ne suffit pas à engendrer une industrie : le bassin du Congo dispose d'un des plus hauts potentiels d'énergie hydroélec­ trique du monde.

Même la présence d'un aménagement antérieur ne garan­ tit nullement la possibilité d'une production actuelle : l'exemple classique est celui des terres naguère aménagées pour une production agricole, aban­ données depuis au désert ou à la grande forêt.

La fécondité d'un sol n'est pas. »

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