L’histoire et la littérature au XIXème siècle

« L’histoire et la littérature au XIXème siècle Après la Révolution de 1789, puis les guerres de Napoléon et la tentative de la France d’établir un Empire européen, le mouvement des nationalités se répand et marque tout le siècle.

Les trois domaines, la science, l’industrie et la technique gagnent du terrain et s’accompagnent du développement des théories et des pratiques libérales, l’apparition des mouvements des ouvriers et des thèses socialistes.

En même temps, on atteste la naissance et le développement des grands Empires coloniaux.

L’Europe s’installe durablement en Afrique et l’Empire Britannique est le plus important du monde.

Mais, la Belgique, la France et l’Allemagne aussi, avec leur possession coloniale, constituent une source d’inspiration pour de nombreux écrivains à la recherche d’exotisme.

La concurrence militaire et territoriale représente aussi une cause immédiate de la guerre, qui va marquer le début du XXème siècle. L’imagination à la fin du XVIIIème siècle était dominée par la mécanique et la géométrie de Newton.

Le début du XIXème siècle se trouve sous l’influence de l’histoire naturelle.

La biologie est la science maîtresse. Tout est représenté selon le modèle d’un organisme qui naît, se développe, croît, atteint la maturité, et, finalement, meurt, suivant son rythme interne.

Dès la fin du XVIIIème siècle, dans la création de Goethe, ou dans la philosophie de l’histoire de Herder, est apparue une nouvelle vision du monde.

Chaque pays exprime par sa poésie et création artistique, sa nature essentielle, qui le différencie radicalement des autres peuples.

Le développement du sens de l’histoire s’accompagne par la redécouverte du Moyen Âge et par une étude plus détaillée de l’Antiquité classique et orientale.

Les linguistes essaient d’établir des systèmes de parenté entre les différentes langues européennes.

Parallèlement, Goethe étudie les origines des plantes et des animaux, sur les fossiles ; en même temps, la philosophie de la nature de Schelling, contribue au développement des principales caractéristiques de la pensée européenne de XIXème siècle. Le principe de la relativité des valeurs domine, selon laquelle il n’y a pas de vérité éternelle.

Tout évolue avec le passage du temps.

Cette constatation se trouve à la base de l’historisme, doctrine qui va continuer et au XXème siècle.

L’importance accordée à la chronologie permet d’accepter la théorie de la sélection naturelle et de Darwin, qui joue aussi un rôle important dans le développement des thèses sociales. La direction romantique se développe dans le sens de l’introspection de la subjectivité de l’affirmation de la vie intérieure comme valeur absolue.

En commençant par sa naissance, dans les œuvres de Rousseau et dans le mouvement Sturm und Drang (furtuna si avant) en Allemagne, le romantisme voulait être totalement libéré des traditions culturelles et des académismes, en recherchant un autre style poétique, capable d’exprimer un sentiment de vie totalement nouveau.

Cette nécessité apparaît en littérature, mais aussi dans les autres formes artistiques.

Dans ce contexte, il faut constater que l’ambition romantique s’est pleinement réalisée, avec les mouvements et les écrivains de la seconde moitié du siècle, et même du début du siècle suivant.

Le romantisme a influencé en peinture les symbolistes, les fauvistes, puis les expressionnistes et les surréalistes.

Dans son ensemble, l’art romantique reste un état d’âme à la recherche d’un style. *** L’écriture de l’histoire n’est pas un genre nouveau.

Dans ce contexte, on peut se rappeler la longue tradition des historiens grecques et romans.... »