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L’État: Perspective: La Politique Notion: Justice et Liberté

Publié le 16/02/2024

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« L’État: Perspective: La Politique Notion: Justice et Liberté I) Qu’est-ce que l’État? Comme le définit Aristote: “l’Homme est par nature un animal politique” A la difference de l’Animal qui posséde la simple voix, qui exprime des besoins etdes affectes, l’Homme est doué de parole (le langage) qui exprime aussi et surtout des idéaux et des valeurs tel que le juste et l’injuste, le bien et le mal, l’utile et l’inutile (économique). Toute la Philosophie interroge la prédisposition humaine à fonder une vie sociale qui garantie le passage de la loi de la force à la force de la loi (l’état civil). Et comme le démontre l’éthnologue Pierre Clastres, l’État est une forme spécifique de l’organisation sociale qui n’a pas toujours existé.

Il ya État dés que l’on peut repérer des institutions autonomes et unifiées: le gouvernement (éxecutif), l’Administration publique, le Parlement (pouvoir législatif), la Police, etc. D’oú la difference entre la Nation qui représente une communauté naturelle et historique et l’État qui constitue une communauté juridique: l’ensemble d’individus soumis à une même et seule législation et a une même autorité De ce point de vue, le problème est le suivant: En quoi consiste le rôle de l’État? Est-il un pouvoir qui risque de nous priver de notre liberté? Ou bien faut-il le considérer comme la condition nécessaire de la paix civile et qui nous évite le risque de l’anarchie et du chaos? En effet, ce paradoxe de l’État est exprimé par Blaise Pascal: “SI l’État est fort, il nous écrase, s’il est faible, nous périssons.” On peut faire appel à al définition de l’État que nous propose Max Webber dans son oeuvre Le Savant et le Politique: “L’État contemporain est une forme de l’organisation politique determinée par un territoire et qui revendique avec succés le monopole de la violence physique légitime.”.

En d’autres termes, Webber définit l’État selon le moyen à travers duquel il exerce son pouvoir.

Pour cela, l’État confisque la violence naturelle des individus et le droit de chacun à faire usage de sa propre force physique et il s’approprie la somme de ces forces physiques individuelles.

On obtient donc des individus inoffensifs et un État tout puissant.

D’oú la difficulté suivante: Comment expliquer le fait que des Hommes naturellement libres acceptent volontairement de céder leur liberté et d’obeir au pouvoir de l’État? Il semble évident que le moteur de la vie politique est loin d’être la justice ou le désir de la liberté.

Il est plutôt la crainte et le sentiment de l’insécurité lié à l’État de Nature.

Webber rejoint Trotski: “Tout État est dondé sur la force”.

Cependant, l’État ne cherche nullement à faire disparaitre la violence, il se contente de transformer naturelle et illimité en une violence légale, limitée par loi.

La violence evient une exclusivité Étatique.

D’ailleurs le philosophe Italien Machiavel dans son oeuvre Le Prince (1532) établit une séparation radicale entre la morale et la politique.

Il rompt avec la tradition idéaliste que représente Platon (“Les rois doivent philosopher et les philosophes doivent gouverner”).

Au contraire, au yeux de Machiavel celui qui détient le pouvoir ne doit pas chercher à être réellement bon, juste et sincére mais il doit faire croire à son peuple qu’il l’est.

Par conséquent, la politique est un simple jeu du paraître et de l’apparence.

En un sens plus technique, la politique est l’Art de conquérir le pouvoir et le conserver.

Comme l’affirme Machiavel nous revelant.... »

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