L'Etat
Publié le 17/05/2020
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«
GOUBIER Ophélie TS3
EXPLICATION DE TEXTE DE PHILOSOPHIE
Note : /20
Texte : Alain, Les Idées et les Ages , p.
155-156
Ce texte étudié d'Alain commence et finit par le mot « paresseux ».
Si Alain
commence son texte comme ceci, c'est pour souligner l'importance du travail pour le
philosophe.
Ce texte tente alors de répondre à la question : « comment l'auteur voit-il
l'homme se positionner face au travail ? ».
Il encadre la notion du travail que le philosophe
Alain développe comme un grand fou fictif, ce mot insiste sur le thème du travail et son
contraire.
Le problème philosophique est le travail et la paresse, ce sont deux mots bien
différents qu'il faut définir.
Pour le philosophe, le travail est un concept que l'homme doit
intégrer dans sa vie.
C'est lui seul qui fait un choix.
Cette notion nous montre bien que
l'homme est alors bien différent de l'animal.
Par sa pensée, l'homme peut être acteur ou
non de son travail.
Il a le choix de s'investir et de travailler en toute conscience ou de subir
le travail.
Alain définit alors le paresseux comme une personne indécise, non acteur dans
son travail.
Il ne le condamne pas puisqu'il dit que grâce à sa pensée, l'Homme peut se
faire une toute autre représentation du travail.
Il a alors une liberté de choix.
Ainsi chacun
d'entre nous peut se positionner quant à la place qu'il veut laisser au travail dans son
quotidien.
L'être humain peut choisir de subir le travail donc il le vivra comme une
contrainte et n'aura aucune envie de s'impliquer davantage.
Par contre, il peut décider de
s'investir activement et du coup être plus efficace de plus rentable et ainsi de moins
ressentir le travail comme une contrainte.
Et enfin, Alain termine avec une répartition des
êtres humains de façon économique.
Mais , notre pensée a besoin de stimulants pour aller
dans une direction plutôt qu'une autre.
Le travail comme on le sait, est une nécessité
biologique pour tout être humain.
Il lui est en effet nécessaire de travailler pour vivre
(manger, se loger...).
Mais cette nécessité ne doit pas pour autant nous faire oublier qu'une obligation
peut être plus ou moins bien vécue en fonction de ce qu'on veut bien en faire.
C'est
pourquoi l'auteur nous laisse juge de ce qu'on pense lorsqu'il dit « l'idée vraie ou fausse »
insiste sur ces choix que l'homme doit toujours faire en regard de ses valeurs.
Chacun
d'entre nous donne une valeur plus ou moins importante du travail dans sa vie et ceci en
fonction de l'éducation qu'il a reçu.
C'est dans la pensée de l'homme que se fait la
représentation qu'il a du travail, ce qui le différencie de l'homme.
Mais, il est vrai aussi que l'homme un être un peu orgueilleux, aimera être flatté, sentir que
son travail est bien fait et reconnu par ses biens.
C'est de cette reconnaissance sociale que l'être humain puisera sa motivation à
davantage s'impliquer dans son travail.
C'est une notion aujourd'hui bien comprise
puisque certaines entreprises pratiquent l’intéressement au bénéfice pour motiver
davantage ses employés.
C'est la « technique de la carotte », basique mais efficace.
Alain nous montre qu'en se sentant irremplaçable, l'homme sentira ses forces décupler
pour venir à bout d'une tâche.
Il ne comptera plus ses heures.
La seule préoccupation
sera de mener à bien un projet professionnel afin de ne pas décevoir son employeur par
exemple..
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