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L'ETAT

Publié le 05/07/2020

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« valeur propre de l'homme d'action (sa « Virtù ») expliquent ses succès et échecs. Le «machiavélisme», ou cynisme politique, pour lequel tous les moyens sont bons, qui assurent la réussite, n'est donc pas le dernier mot de Machiavel, ni l'essentiel. ? l'Esprit des Lois On a dit de Montesquieu qu'il était le fondateur des sciences politiques : il tente de rendre compte de la diversité historique des États par les conditions qui les rendent nécessaires. «J'ai d'abord examiné les hommes et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé des principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que des suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.» (MON^TESQUIEU, De l'esprit des lois, 1748, Préface.) République, monarchie, despotisme s'expliquent par le climat, la dimension de l'État, les mœurs enfin, qui en résultent et qui déterminent pour l'essentiel les lois du pays. ? l'idée d'un dépérissement de l'État Dans la théorie marxiste, l'État est toujours l'instrument par lequel une classe sociale impose ses intérêts particuliers aux autres classes. Il devrait donc finalement disparaître dans une société sans classes, la société communiste. ? critique anarchiste de l'État Tout État sacrifie à ses intérêts la liberté naturelle des individus. Une authentique vie sociale suppose une suppression de l'État et de tout pouvoir. L'anarchie est, littéralement, «absence de commandement», non absence d'organisation sociale. Celle-ci résulte naturellement des aspirations individuelles à vivre librement en communauté. ...»

« , L'ETAT Pourquoi l'État? Quelles sont ses fins essentielles? Une société peut-elle exister sans État? Telles sont quelques-unes des ques­ tions majeures de la philosophie politique.

, ■ L'État est « une société organisée, ayant un gouvernement autonome, et jouant le rôle d'une personne morale distincte à l'égard des autres sociétés analogues avec lesquelles elle est en relation.» (Lalande.) ■ Certaines sociétés «primitives», semble-t-il, ne connaissent pas l'existence d'un pouvoir politique autonome, mais sont orga­ nisées selon des règles indissociablement morales et religieuses. L'État constitue une institution sociale historique qui ne se con­ fond pas avec la société puisqu'il ne s'est développé que dans cer­ taines d'entre elles et que, selon certaines analyses, il pourrait disparaître.

(Voir ci-dessous.) L'ÉTAT IDÉAL ► une puissance absolue Pour Hobbes, la finalité majeure de l'État est d'assurer par tous les moyens, la paix sociale.

Hobbes pose en effet qu'il est dans la nature de l'homme d'être « un loup pour l'homme».

La puis­ sance de l'État, résultat du contrat par lequel les individus renon­ cent à leurs pouvoirs naturels, garantit seule la sécurité de tous. (le léviathan, 1651.) ► l'idéal démocratique À Hobbes, Rousseau objecte qu' « On vit tranquille aussi dans les cachots : en est-ce assez pour s'y trouver bien?».

L'État juste doit être tel qu'il ne prive pas les citoyens de leur liberté : « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa condition d'homme».

Il faut donc : «Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'aupara­ vant.» (�ousseau, Du Contrat social, 1762, 1, 6.) L'État n'est légitime que lorsque le peuple reste souverain, que les lois expriment sa volonté.

Par là, sont définis les principes majeurs de ce que nous appelons la démocratie.

Cet idéal est l'expression politique d'un idéal moral d'autonomie rationnelle.

RÉALITÉ DE L'ÉTAT Au lieu de chercher à définir un État idéal, on peut tenter d'ana­ lyser la manière dont il fonctionne.

► le Prince Machiavel, dans le livre de I S 13 qui porte ce titre, tente de com­ prendre comment des hommes parviennent à prendre le pouvoir politique et à le conserver.

Les circonstances (la Fortune) et la valeur propre de l'homme d'action (sa « Virtù ») expliquent ses succès et échecs.

Le « machiavélisme», ou cynisme politique, pour lequel tous les moyens sont bons, qui assurent la réussite, n'est donc pas le dernier mot de Machiavel, ni l'essentiel.

► l'Esprit des Lois On a dit de Montesquieu qu'il était le fondateur des sciences politiques : il tente de rendre compte de la diversité histor1que des États par les conditions qui les rendent nécessaires. « J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies.

J'ai posé des principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux­ mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que des suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.» (MONTESQUIEU, De l'esprit des lois, 1748, Préface.) République, monarchie, despotisme s'expliquent par le climat, la dimension de l'État, les mœurs enfin, qui en résultent et qui déterminent pour l'essentiel les lois du pays.

► l'idée d'un dépérissement de l'État Dans la théorie marxiste, l'État est toujours l'instrument par lequel une classe sociale impose ses intérêts particuliers aux autres classes. Il devrait donc finalement disparaître _dans une société sans clas­ ses, la société communiste. ► critique anarchiste de l'État Tout État sacrifie à ses intérêts la liberté naturelle des individus. Une authentique vie sociale suppose une suppression de l'État et de tout pouvoir.

L'anarchie est, littéralement, « absence de com­ mandement», non absence d'organisation sociale.

Celle-ci résulte naturellement des aspirations individuelles à vivre librement en communau�p.. »

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