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Lesotho.

Publié le 18/05/2020

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« Lesotho. 1 PRÉSENTATION Lesotho , en sesotho et en anglais (langues officielles) Sesotho , pays d’Afrique australe, entièrement enclavé dans l’Afrique du Sud.

Sa capitale est Maseru.

Le Lesotho est membre du Commonwealth. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES La superficie du Lesotho est de 30 355 km².

Le pays se situe sur les contreforts du Drakensberg, dont les reliefs couvrent les deux tiers du pays et atteignent des altitudessupérieures à 3 000 m à la frontière orientale.

L’Orange prend sa source dans ces hautes terres.

À l’ouest, des terres vallonnées occupent environ un tiers du pays, entre1 525 et 1 830 m d’altitude.

Elles constituent la majeure partie des terres cultivables du Lesotho. Le relief tempère le climat, mais les contrastes thermiques peuvent être importants.

Dans les basses terres, les températures maximales varient entre 32,2 °C en été et - 6,7 °C en hiver ; la température moyenne est de 32 °C.

Les précipitations, essentiellement entre octobre et avril, atteignent des moyennes d’environ 760 mm par an dansles basses terres, et de 1 905 mm en altitude.

Les sécheresses sont courantes.

La saison sèche s’étend de mai à septembre. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La population du Lesotho est estimée à 2,13 millions d'habitants en 2008, avec une densité moyenne de 70,1 habitants au km 2.

Cependant, près de 70 p.

100 des habitants vivent dans les zones basses, où les densités peuvent dépasser 200 habitants au km 2.

La population est rurale à 82 p.

100. L’évolution récente des principales données démographiques du Lesotho est fortement marquée, à l’instar des autres pays d’Afrique australe, par la pandémie de sida, avecun taux de prévalence dans la population adulte de près de 29 p.

100 en 2003.

Jusque dans les années 1990, le pays connaissait une croissance démographique régulière(2,6 p.

100 environ en 1985), résultant du recul de la mortalité (dès les années 1950-1960) et d’une fécondité relativement élevée (en baisse à partir des années 1980).

Àpartir de 1995, en raison de la surmortalité due au sida, le taux de croissance de la population ralentit et chute à 0,1 p.

100 pour la période 2000-2005 (il est de 0,13 p.

100en 2008).

L’espérance de vie à la naissance, d’environ 60 ans en 1990, s’effondre à 40,2 ans en 2008.

Estimé à 22,3 p.

1 000 en 2008, le taux de mortalité est l’un des plusélevés au monde. 3.2 Villes principales Maseru, la capitale, est la ville la plus importante, avec une population estimée à 373 000 habitants en 1999.

Les autres villes importantes sont Teyateyaneng, Mafeteng etHlotse.

Le Lesotho est divisé en 10 districts administratifs, subdivisés en wards, ou sections électorales, présidés par les chefs héréditaires et administrés par les coordinateurs de district. 3.3 Peuples, langues et religions La nation s’est constituée aux environs du XIXe siècle à partir d’une vingtaine de clans d’origines diverses.

Elle est principalement formée de Sothos du Sud (85 p.

100), de Zoulous et de Xhosa, et abrite aussi de petites communautés britanniques, afrikaners et asiatiques.

La population du Lesotho est également homogène sur le planreligieux : environ 85 p.

100 de la population est chrétienne (dont 45 p.

100 de catholiques et 40 p.

100 de protestants). Les langues officielles du Lesotho sont le sotho du Sud (une langue bantoue) et l’anglais. 3.4 Éducation Obligatoire de 6 à 12 ans, l’enseignement est gratuit au niveau primaire, que presque tous les enfants en âge scolaire fréquentent.

Le taux d’alphabétisation, de85,7 p.

100 en 2007, place le Lesotho aux premiers rangs des pays d’Afrique.

Le taux de scolarisation dans le secondaire est de 35 p.

100 (2002-2003), et de 3 p.

100 auniveau supérieur.

La seule université du pays (l’Université nationale du Lesotho), fondée en 1966, est située à Roma, à proximité de Maseru.

L’enseignement est assuré engrande partie par les missionnaires. 3.5 Institutions et vie politique 3.5. 1 Historique Lorsqu’il accède à l’indépendance, en 1966, le Lesotho devient une monarchie, avec à sa tête le roi Moshoeshoe II (1966-1990 ; 1995-1996) et le Premier ministre LeabuaJonathan, leader du Parti national (Basotho National Party, BNP).

Inspirée du système politique britannique, la Constitution instaure une monarchie parlementaire, mais lenouveau régime ne parvient pas à trouver un équilibre entre les ambitions politiques du souverain, le poids des chefferies traditionnelles et l’armée ; l’ombre du puissantvoisin sud-africain pèse aussi lourdement sur la vie politique mouvementée du jeune État (opposé à l’apartheid) par un jeu d’alliances complexe.

Dès 1970, LeabuaJonathan suspend la Constitution, réprime l’opposition — en particulier le parti du Congrès (Basotho Congress Party, BCP), mené par Ntsu Mokhele — et dirige un régimeautoritaire et brutal, marqué par une montée des violences au tournant des années 1980.

En 1986, il est destitué par un coup d’État militaire pacifique mené par le généralJustin Lekhanya, qui tente d’élargir le pouvoir au roi et à l’opposition.

Mais, dès 1990, le roi Moshoeshoe II est déposé par l’armée, qui place sur le trône son fils aînéLetsie III.

Un processus de démocratisation, mené à la faveur de la libéralisation de l’Afrique du Sud, aboutit en 1993 à la promulgation d’une nouvelle Constitution et à latenue d’élections législatives pluralistes, à l’issue desquelles Ntsu Mokhele devient Premier ministre.

En 1995, le roi Letsie III abdique en faveur de son père ; il remonte surle trône dès 1996, à la suite du décès accidentel de ce dernier. Loin de se stabiliser, la situation politique dégénère en chaos à l’issue du scrutin controversé de 1998, marqué par la victoire écrasante du Congrès pour la démocratie auLesotho (Lesotho Congress for Democracy, LCD), né d’une scission du BCP.

À la demande du leader du LCD, Pakalitha Mosisili, devenu Premier ministre, une interventiondes armées africaine et botswanaise sous l’égide de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SACD) rétablit l’ordre.

Une Autorité politique intérimaire (IPA),regroupant les partis en lice, est mise en place et assure la transition jusqu’aux élections législatives de 2002, qui se soldent par la victoire du LCD.

En dépit de lapersistance de tensions, le scrutin de 2007, jugé libre, régulier et transparent par les observateurs de la SACD, semble confirmer la stabilisation politique du pays.

Avec 61des 120 sièges de l’Assemblée nationale, le LCD continue de dominer le paysage politique ; le Premier ministre Pakalitha Mosisili est reconduit dans ses fonctions.L’opposition est représentée essentiellement par la Convention Basotho (All Basotho Convention, ABC), dirigée par Tom Thabane. 3.5. 2 Organisation des pouvoirs. »

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