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Lésotho (1998-1999): Chaos et intervention sud-africaine

Publié le 18/09/2020

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« Lésotho (1998-1999): Chaos et intervention sud-africaine Une grave crise politique s'est ouverte après la proclamation des résultats des élections législatives du 23 mai 1998, officiellement remportées par le Congrès du Lésotho pour la démocratie (LCD, au pouvoir).

L'opposition a déposé un recours en annulation devant la Haute Cour.

La tension s'est accrue avec des affrontements entre forces de l'ordre et opposants, qui réclamaient auprès du roi Letsie III la dissolution du Parlement.

L'Afrique du Sud, le Zimbabwé et le Botswana ont proposé l'aide d'un comité régional d'experts afin d'organiser un nouveau décompte du scrutin face aux carences constatées au sein de la Commission électorale indépendante.

Début septembre, la faillite de la principale banque du pays et l'évincement du Haut Commandement des forces armées par de jeunes officiers ont aggravé la crise.

Les tensions au sein de l'armée sont, en effet, un facteur d'instabilité récurrent depuis l'indépendance.

La médiation sud-africaine s'est heurtée à un blocage au sein de l'armée ; seul en est résulté un mécontentement croissant face à cette ingérence étrangère dans les affaires du royaume. Des rumeurs de coup d'État ont dès lors provoqué une intervention brutale de troupes sud-africaines et botswanaises, le 22 septembre, afin de rétablir l'ordre et mettre fin à la situation insurrectionnelle au sein de l'armée.

En octobre, un mémorandum était signé par le gouvernement et l'opposition sous contrôle régional, prévoyant : la tenue d'élections dans les dix-huit mois, un accord pour une réforme du mode de scrutin et de la Commission électorale, ainsi que le maintien des troupes régionales. La mort, le 7 janvier 1999, de l'ancien Premier ministre Ntsu Mokhehle, figure historique de l'indépendance et fondateur du LCD, est passée presque inaperçue. Au lendemain des élections controversées, et alors qu'il était déjà malade, il avait cédé aux pressions de son entourage et abandonné le pouvoir à Pakhalita Mosisili, alors vice-premier ministre.. »

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