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Les vélos-taxis«Sécurité, confort, rapidité».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les vélos-taxis «Sécurité, confort, rapidité» Comment se déplacer dans Paris occu­ pé? La pénurie d'essence immobilise voitures particulières, taxis et autobus, du moins ceux qui n'ont pas été réquisi­ tionnés.

Certaines automobiles s'alimen­ tent au bois par l'intermédiaire de gazo­ gènes et l'on a mis en circulation de peti­ tes voitures électriques.

Mais ces véhicu­ les sont réservés à des usagers prioritai­ res, bien souvent collaborateurs.

En effet, tout ce qui roule dépend d'un ordre de mission et les vérifications opé­ rées par les reid-gendarmes dissuadent les éventuels fraudeurs.

Seul l'usage de la bicyclette n'est pas soumis aux res­ trictions.

A défaut de taxis automobiles, les vélos­ taxis connaissent un succès obligé.

Ils se composent d'une bicyclette ou d'un tan­ dem attelé à une caisse soutenue par une ou deux roues caoutchoutées.

Chacun d'entre eux est un modèle original né de l'ingéniosité de son constructeur et des hasards du système D.

Les plus simples sont formés d'un vélo normal tirant une de ces petites remorques à deux roues et à châssis de fer, où l'on s'assoit sur un simple banc plus ou moins rembourré.

La caisse est souvent faite d'osier mais certains modèles, plus élaborés, sont dotés d'une véritable carrosserie.

Les plus achevés sont entièrement fermés, à l'image des antiques chaises à porteurs.

D'autres vélos-taxis reprennent les prin­ cipes du triporteur ou du side-car.

En hiver, les passagers sont plus ou moins abrités des intempéries par des capotes imperméables et des pare-brise en toile cirée, ajustés tant bien que mal.

1940-1944 Tous ces véhicules, peints de couleurs vives, se parent de noms flatteurs, publi­ citaires ou humoristiques: «Les turfis­ tes», «La belle équipe», «Pourquoi pas moi?», «Sécurité, confort, rapidité», «A prix égal, prenez une voiture assurée», «Les Temps modernes», «Le bolidon», «A la grâce de Dieu», etc.

Ils sont des centaines qui stationnent près des carrefours ou des gares en attendant le client.

Pudeur et préjugés contre la traction humaine se sont vite évanouis devant la nécessité.

Au reste, les tarifs sont élevés: 5 francs pour la prise en charge, 9 francs par kilomètre en 1943.

La recette des équipages est confortable.

Ils se partagent parfois, dit­ on, de 1000 à 1500 francs par jour.

Les pédaleurs ne manquent pas; ils ont en outre l'avantage de bénéficier de la carte «T», celle des travailleurs, qui leur donne droit à une ration maximale de viande et de pain.

Les vélos-taxis ont toutes les faveurs des gens pressés, hom­ mes d'affaires ou turfistes, des élégantes qui désirent parader ou qui craignent d'endommager leur toilette dans un mé­ tro toujours bondé, ou encore de ceux qui, à cause de leurs obligations profes­ sionnelles ou de leur négligence, ont manqué le dernier métro. 2 / 2. »

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