Databac

Les trois ordres sous l'Ancien RégimeTrois classes sociales inégales.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les trois ordres sous l'Ancien RégimeTrois classes sociales inégales. Ce document contient 415 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Les trois ordres sous l'Ancien Régime Trois classes sociales inégales Le clergé est le premier des trois ordres.

Représentant environ 150 000 person­ nes, il se partage entre «réguliers» (reli­ gieux conventuels) et ((séculiers» (des­ servants de paroisse ou de diocèse).

Le haut clergé se recrute généralement parmi les cadets de la noblesse.

Ceux-ci, jouissant de leurs bénéfices comme d'apanages, fréquentent la cour.

Les prêtres du bas clergé, issus le plus sou­ vent de la classe non privilégiée, doivent se contenter de la ((portion congrue», maigre part de l'impôt levé dans la paroisse.

Traitant directement avec le roi, le clergé a ses assemblées, élues tous les cinq ans, et ses tribunaux, les officia­ lités.

Propriétaire du cinquième du sol national, il dispose d'une fortune consi­ dérable.

L'Eglise impose des droits féo­ daux sur ses terres et prélève la dîme sur les produits agricoles de ses paysans.

Une partie de ses revenus va aux œuvres charitables et à l'impôt spécial payé au roi, le ((don gratuit»; le reste revient au haut clergé.

La noblesse, le second des ordres privi­ légiés, comprend la (moblesse d'épée» ou de naissance; la grande noblesse (un millier de personnes) jouit des faveurs de la cour; la petite noblesse (quelque 100000 personnes) est formée de gen­ tilshommes de province, rarement fortu­ nés.

A côté d'elle, on trouve la (moblesse de robe», constituée par près de 40000 anciens roturiers, anoblis plus ou moins récemment par le roi ou par l'achat de charges administratives.

Tout noble est exempt de la contribution foncière, la taille; ses droits féodaux l'autorisent " prélever une part de la récolte de ses paysans (le champart) et à percevoir diverses taxes (péages, banalités).

La noblesse, quelle que soit son origine, maintient fermement ses privilèges.

A la troisième classe de la société, le tiers état, appartiennent les non-pri­·vilégiés: les ((roturiers laïques» (bour­ geois, artisans, ouvriers, paysans), soit la majorité de la population qui compte environ 20 millions d'habitants sous Louis XIV.

Une lourde fiscalité pèse sur le tiers: la ((taille», supportée par les non-nobles, touche les propriétaires modestes; les ((aides», les (draites» (droits de douane de province à provin­ ce) frappent les commerçants; la ((gabel­ le», le plus impopulaire des impôts rotu­ riers, augmente la misère des paysans déjà surchargés de redevances.

Les arti­ sans et les ouvriers des villes, libres pour la plupart, sont soutenus par les corpo­ rations; la bourgeoisie de négoce ou des professions libérales est l'élite du tiers.

C'est elle qui fournit les députés aux états généraux depuis leur création sous Philippe le Bel.

Louis XIV y puisa ses meilleurs conseillers, dont Colbert. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles