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Les syndicats dans les pays communisteset le Tiers Monde ?

Publié le 16/05/2020

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« Dans ces pays règne un système politique de parti unique : il y a donc aussi presque toujours un syndicatunique, lié à ce parti.

On parle de syndicalisme d'encadrement, différent du syndicalisme de contestationexistant dans les pays démocratiques développés. I.

— Dans les pays communistes 1.

La doctrine léniniste Le syndicat est une « courroie de transmission » du Parti communiste.

Ce parti, qui est celui de la classe ouvrière, étant au pouvoir, le syndicat ne peut entrer en conflit avec lui.

La grève est interdite. 2.

La pratique • Ces syndicats rassemblent une impressionnante masse d'adhérents (plus de 130 millions en URSS), du fait que l'inscription est fortement recommandée. • Leur rôle est faible en ce qui concerne l'orientation générale de l'économie.

Dans l'entreprise, ils participent auxcampagnes d'émulation pour le dépassement des objectifs de production.

Ils gèrent les œuvres sociales.

Ils sontconsidérés par les travailleurs comme des rouages de l'appareil d'État, ce qu'ils sont en effet. 3.

En Europe de l'Est L'effondrement du communisme entraîne la recomposition du paysage syndical ; c'est chose faite en Pologne, où Solidarnosc, né en 1980, interdit en 1981, relégalisé en 1989, est en rivalité avec le syndicat communiste OPZZ. Dans les autres pays de l'Est européen, au début de 1990, la situation ne s'est pas encore décantée. II.

— Les syndicats du Tiers-Monde 1.

Des traits spécifiques La pauvreté des pays en voie de développement, la violence des inégalités sociales, le caractère autoritaire despouvoirs rendent difficile l'existence de syndicats qui seraient puissants et modérément contestataires.

Onrencontre le plus souvent soit des syndicats d'encadrement, dépendant du parti unique au pouvoir, soit dessyndicats oppositionnels clandestins ou semi-clandestins. Autre trait : dans des sociétés encore très largement rurales, et où sévit le chômage, les syndicats dé salariésregroupent des minorités de citadins dotés d'un emploi, donc relativement privilégiés.

Les explosions sociales ont souvent lieu sans que l'initiative en revienne aux syndicats. 2.

En Afrique Le syndicalisme n'a quelque consistance que dans le Maghreb, avec par exemple l'UGTA algérienne, liée au FLN,l'UGTT tunisienne liée au Néo-Destour, qui revendique 400 000 adhérents.

Au Maroc existe un pluralisme syndical.Les syndicats d'Afrique noire sont très faibles, souvent intégrés à l'État.

Le taux de syndicalisation, selon le BureauInternational du Travail de Genève, s'élevait vers 1980 à 40 à 50 % de la population active en Algérie et Tanzanie,30 à 40 % en Ethiopie, 20 à 30 % en Egypte, moins de 10 % presque partout ailleurs.

(Rappel : en France, entre 13et 20 %). 3.

En Amérique latine Le taux de syndicalisation serait vers 1980 de l'ordre de 30 à 40 % en Argentine, de 15 % au Brésil.

Le pluralismesyndical disparaît sous les dictatures militaires (cas du Chili, où la CUT, Centrale Unitaire des Travailleurs, orientée àgauche, était clandestine), et reparaît quand la démocratie est restaurée, comme au Brésil où existent depuis 1981-82 deux confédérations, surtout actives dans la métallurgie et les services. 4.

En Asie Les syndicats de l'Inde, actifs et très liés aux partis politiques, ne comptent cependant que 7 millions environ demembres, soit nettement moins de 10 % de la population active.

Mêmes taux dans les pays voisins (Pakistan,Indonésie, Thaïlande).

Il n'y a progrès de la syndicalisation qu'aux Philippines (10 à 20 %), avec les luttes desouvriers agricoles dans les plantations, et en Corée du Sud où la démocratisation de 1987 a entraîné un gonflement des syndicats (taux d'adhésion à 20 %), un déferlement de mouvements revendicatifs (3 600 grèves) et desaugmentations de salaires de l'ordre de 30 %.. »

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