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Les sophistes

Publié le 16/05/2020

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Les premiers penseurs qui semblent s'être préoccupés directement de politique sont un groupe d'hommes appelés « sophistes », terme qui signifie simplement« savant ».C'est dans la seconde moitié du v· siè­ cle avant J.-C.

que leur activité se développe.

Les sophistes sont des professeurs de rhétorique, l'art de bien parler, qui vont de ville en ville, dispensant leur enseignement contre salaire.

La rhétorique consiste essentiellement en un apprentissage d'un raisonnement logique capa­ ble de soutenir n'importe quelle thèse afin de persuader son interlocu­ teur dans n'importe quelle circonstance.

Dans les cités grecques où, de plus en plus, et tout particulièrement à Athènes, la carrière politique repose sur la capacité à convaincre des auditoires plus ou moins larges puisqu'il s'agit d'un système de démocratie directe, il s'agit là d'une connaissance dont nul ne peut se passer.

Platon a dressé des sophistes le tableau d'hommes pour qui la vérité n'a aucune importance et qui, remplis d'une érudition sans limites, virtuo­ ses de la parole, entraînent les cités vers les pires conséquences, comme un navire sans gouvernail, parce que les valeurs n'ont pour eux aucune importance.

Dans les dialogues platoniciens apparaissant les quatre grandes figures de ce courant : Protagoras d'Abdère 19 , Gorgias de Leontinoi, Prodicos de Ceos et Hippias d'Elis.

Mais les sophistes sont bien autre chose que ce qu'il ressort du portrait de Platon, qui est leur plus farouche adversaire.

Ils sont véritablement les philosophes qui tirent les conséquences de la révolution politique qui a abouti, à la fin du VI° siècle, à la naissance de la démocratie à Athènes.

Du plus ancien d'entre eux, Protagoras, nous possédons deux formules caractéristiques de cette attitude issue de la situation politique : « l'homme est la mesure de toute chose, de ce qu'elles sont, pour celles qui sont, de ce qu'elles ne sont pas, pour celles qui ne sont pas » et « Quant aux dieux, je ne puis savoir ni qu'ils sont, ni qu'ils ne sont pas; trop d'obstacles sy opposent, obscurité du sujet et brièveté de la vie ».

Dans l'une et l'autre phrase, Protagoras s'attaque aux fondements mêmes de la vie en cité.

Car la première formule revient à dire que les lois ne sont que des conventions humaines qui ne reposent sur aucune valeur universelle.

Or à la même époque, un important travail de réfor­ me constitutionnel se déroule dans les cités grecques.

Protagoras lui­ même donne ses lois à la cité de Thourioi.

Mais si ce sont des hommes qui inventent les lois, quelle est leur part d'arbitraire et leur part de jus­ tice universelle ? La loi apparaît pour les sophistes dépourvue de tout fondement naturel.

Le débat, au cours du v· siècle avant J.-C., n'est pas 19.

Les Grecs sont généralement désignés par leur ville d'origine, comme c'est le cas ici.

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