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Les récits enchâssés dans La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette

Publié le 17/05/2020

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« Les récits enchâssés dans La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette Introduction :Un récit enchâssé est un récit emboité dans un récit dit enchâssant.

La Princesse de Clèves, de Mme de Lafayette, écrite en 1678, en compte quatre.

Ces histoiressecondaires se font le reflet des problématiques de ce siècle, miroir des vices et tournoiements de l'âme qui rythment la vie des grands personnages de l'époque.

Maisquels ont pour but ces récits enchâssés ? Ces récits, adressés directement ou indirectement à Mme de Clèves, l'amènent, dans un premier temps, à réfléchir sur sadouble passion et, dans un second temps, sur les mœurs de la Cour. I] Les récits conduisant à réfléchir sur la double passion.1/Le récit de Mr de Clèves s'adressant à Mme de Clèves Tout d'abord ce deuxième récit enchâssé dans l'histoire s'adresse indirectement à Mme de Clèves.

En effet, ce récit peut être qualifié comme un discours moralistefaisant réfléchir la princesse sur sa passion pour le Duc de Nemours.

Dans ce récit, Mr de Clèves y raconte une révélation faite par Sancerre sur Mme de Tournon,qui juste après la mort de celle-ci, apprit qu'elle lui était infidèle avec Estouteville et qu'elle lui avait aussi promis de l'épouser.

Mme de Clèves se reconnait dansMme de Tournon puisque " Ces paroles [la] firent rougir, et elle y trouva un certain rapport avec l'état où elle était, qui la surprit et qui lui donna un trouble dont ellefut longtemps à se remettre".

C'est d'ailleurs à travers la confidence de Sancerre à Mr de Clèves qu'elle apprit comment il réagirait s'il apprenait que sa femme aimeMr de Nemours «La sincérité me touche d'une telle sorte que je crois que si ma maîtresse, et même ma femme, m'avouait que quelqu'un lui plût, j'en serais affligésans en être aigri.

Je quitterais le personnage d'amant ou de mari, pour la conseiller et pour la plaindre.» or Mr de Clèves ignore totalement qu'il se trouvera dans lamême situation, cette phrase est donc de l'ironie tragique mais on peut ressentir cette phrase comme une incitation à l'aveu de Mme de Clèves.

Une morale se dégagede ce récit, la vérité finit toujours par se savoir. 2/ L'histoire conté par le vidame de Chartres à Mr de Nemours Dans ce récit, Mr de Nemours rétablit la vérité sur un fait du vidame de Chartres.

Une lettre, qui a été écrite par Mme de Thémines et qui était destiné au vidame, fûtperdue alors que celui-ci allait en lire quelques passages.

Mais ce vidame qui entretient une liaison avec la reine souhaite que personne ne soit au courant de samésaventure.

C'est pourquoi il supplie Mr de Nemours de mentir en se faisant passer pour le destinataire de cette lettre.

Ce mensonge prit une grande ampleurpuisque Mme de Clèves fût également obligée de mentir avec Mr de Nemours.

C'est à ce moment qu'une fausse lettre est rédigée.

Ce rapprochement entre Mme deClèves et le duc de Nemours donna à cette princesse une gêne, elle a comme l'impression de tromper son mari suite à sa double passion secrète.Ce récit s'achemine vers l'aveu. II] Les récits qui conduisent à exposer les mœurs de la Cour 1/ Le récit de Mme de Chartres à sa filleDans ce premier récit, Mme de Chartres raconte à sa fille comment Mme de Valentinois est devenue la maitresse du roi, et comment cette passion s'entretenait malgrél'âge de celle-ci.

Dans cette histoire, Mme de Chartres prévient Mlle de Chartres du monde des apparences qui entoure la Cour du roi « Si vous jugez sur lesapparences en ce lieu-ci […] vous serez souvent trompée : ce qui paraît n'est presque jamais la vérité ».

Elle lui révèle aussi les jalousies, les haines, les rivalités et lesadultères, montrant alors un tableau sombre de cette Cour qui apparaît aux yeux du monde comme distinguée et majestueuse, et affirme sa vision pessimiste de celle-ci.De plus, Mme de Chartres se sert de ce récit pour prévenir sa fille des dangers de la passion, et dicte à sa fille un amour légaliste.

Cette histoire nous renvoie doncl'image de l'éducation très « cadrée » que Mme de Chartres donne à sa fille.

Le fait qu'elle lui présente cette vision de la Cour prouve bien qu'elle tient à la vertu de safille, et qu'elle veut que celle-ci soit fidèle à son mari, l'éloignant alors de la passion amoureuse, qui va tout de même rattraper sa fille après sa mort.

Cependant, cetteéducation permettra à Mme de Clèves de résister à sa passion pour M.

de Nemours, dans la suite du roman. 2/ Le récit de Mme la Dauphine à Mme de ClèvesDans ce récit, le troisième du roman, la Dauphine conte l'histoire d'Henry VIII d'Angleterre et d'Anne de Boulon à Mme de Clèves.

Cette histoire sert une nouvellefois à faire le parallèle entre la Cour et Mme de Clèves.

Cela semble montrer que la Cour de France et celle d'Angleterre sont soumises à la fatalité de l'adultère.

Cerécit intervient donc comme caisse de résonance, l'approfondissement du premier récit, et de ce fait, des histoires de passions conduisant à l'adultère.

Ce récit montreaussi une fin tragique à la jalousie d'un mari qui soupçonne l'adultère : « En moins de trois semaines, il fit faire le procès à cette reine et à son frère, leur fit couper latête ».

Ceci va probablement pousser Mme de Clèves à l'aveu de sa passion pour M.

de Nemours à son mari. Conclusion :Les récits ont donc pour but dans ce roman de conduire Mme De Clèves à réfléchir sur sa double passion.

Tout d'abord l'un des récits enchâssé compare la passionamoureuse à une chimère.

Mme De Clèves va avoir dans un premier temps un aspect pessimiste de la passion et elle va donc décider de faire un aveu à son mari parpeur que son mari le découvre ou pire le sache par quelqu'un d'autre.

Le quatrième récit enchâssé s'adresse indirectement à Mme De Clèves, qui lui sera communiquéplus tard dans le roman.

Il permet à Mme de Clèves d'ouvrir les yeux sur sa passion pour Mr De Nemours.

Ce récit lui confie donc cette fois si un aspect positif.

Quec'est un homme bon, éperdument amoureux.

Même si l'étourderie en avait décidé le contraire.Ensuite, les récits enchâssés exposent les mœurs de la cour.

Le premier récit permet de parfaire l ‘éducation de Mme De Clèves.

On lui dresse le portrait despersonnages historiques de la cour.

L'un des autres récits enchâssés nous renseigne sur les personnages historiques de la cour d'Angleterre, comme la reine Elisabethou Anne de Boulen.

Mais aussi sur les passions amoureuse, les trahisons, les mariages, les naissances de cette cour.

Mme la Dauphine, qui appartient à la courfrançaise, nous fait part de tous les remaniements de la cour d'Angleterre lors d‘un salon.

On peu en déduire que la cour française est cultivé et aime en apprendred'avantage.Pour finir nous pouvons donc dire que tous les récits enchâssés s'adressent à Mme De Clèves.

On fait donc honneur au personnage principal.

De lui donner unemorale, de lui montrer différents aspect de la passion amoureuse, de la déstabiliser.

Mais plus exactement de parfaire sa vie au dépit de la cour.. »

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