Databac

LES PRISONNIERS(1939-1945) (HISTOIRE).

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LES PRISONNIERS(1939-1945) (HISTOIRE). Ce document contient 431 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 LES PRISONNIERS (1939-1945) " Les membres des forces armées françaises qui sont prisonniers de guerre de l'armée allemande resteront prisonniers de guerre jusqu'à la conclusion de la paix " (convention d'armistice du 22 juin 1940, art.

20).

Ils étaient alors environ 1 900 000, capturés depuis le 10 mai dans une débâcle militaire sans précédent, parqués en France dans des camps improvisés dits Front stalags.

Dans les semaines qui suivent le cessez-le­ feu, ils prennent Je chemin de l'Allemagne, pour être transformés en Kriegsgefangenen régulièrement internés dans l'un des 14 Oflags réser­ vés aux officiers ou des 56 Stalags pour sous-officiers et soldats.

Très vite, les 75 000 Alsaciens et Lorrains, " réintégrés " dans la nationalité allemande, sont libérés, puis vient le tour du personnel du service de santé, des grands blessés, des anciens combattants de 1914-1918 non officiers.

Enfin, des" congés de captivité "sont accordés, à certaines catégories.

De 1940 à 1944, près de 430 000 prisonniers rega­ gnent ainsi leurs foyers.

Les conditions de captivité diffèrent selon les camps.

Au nombre d'une centaine, les généraux et amiraux détenus dans la forteresse de Konigstein ont des conditions de confort acceptables.

Mais les 20 000 officiers- deux tiers des cadres d'active et de réserve -sont dans des camps presque identiques à ceux des soldats.

Le Stalag habituel est composé de bara­ ques, prévues chacune pour 200 hommes disposant de châlits à trois niveaux ; il est entouré d'une double enceinte de barbelés dominée par des miradors où veillent des sentinelles armées de mitrailleuses et dotées de projecteurs pour la nuit.

Le régime intérieur est strict mais, en règle générale, conforme aux Conventions de Genève, et si l'ordinaire est frugal, il peut être amélioré par les colis venus de France.

Les camps deviennent un monde à part pù l'on s'efforce d'organiser le " temps de la longue patience ", où les activités musicales, théâtrales, sportives, littéraires, les discussions entre membres des " cercles Pé­ tain " et gaullistes, le bricolage et les parties de cartes ne peuvent dissiper 1' ennui.

Pour y échapper, beaucoup choisissent le départ en commando de travail dans les fermes, les usines ou les chantiers de construction.

En 1945, ils sont 625 000 ainsi insérés dans l'économie allemande.

Mais le rêve de chaque prisonnier est 1' évasion malgré les risques : le cachot ou le camp de représailles de Rawa-Ruska pour les récidivistes.

Les derniers mois- seront les plus durs.

Aux déplacements des camps devant l'avance des Alliés et à l'aggravation des restrictions alimentaires s'ajoutent les bombardements de l'aviation alliée.

24 600 prisonniers trouvent la mort, soit autant que durant les quatre années précédentes. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles