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Les navires de commandementDes centres de communication flottants (seconde guerre mondiale).

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Bombardement de Schaffhouse Ville suisse attaquée par méprise Le 1"' avril 1944,438 bombardiers de la avril se renouvela.

Le 22 février 1945, les a• armée aérienne américaine décollèrent bombardiers américains engagés dans pour bombarder les usines chimiques de l'opération Clarion, montée contre les Ludwigshafen.

Au-dessus de la côte fran- centres de communications allemands, çaise, les conditions météorologiques violèrent une nouvelle fois l'espace aérien devinrent si défavorables que les premiè- suisse et frappèrent Schaffhouse.

Ce der­ res vagues, comprenant 192 B-17, renon- nier raid montra dans toute son ampleur cèrent à leur mission.

Mais, derrière elles, l'imprécision de la navigation aérienne.

les vagues suivantes, composées de B-24, D'ailleurs, les bombardiers américains foncèrent sans désemparer.

Plus elles n'étaient pas autorisés à franchir une progressèrent, plus elles se dispersèrent.

«zone de sécurité» entourant la Suisse.

Le gros de la formation conserva une Cette zone était de 80 km pour les born­ cohésion suffisante pour bombarder bardements à vue et de 240 km pour les Pforzheim et Grafenhausen; cependant, bombardements au jugé.

quelque 26 appareils s'égarèrent et, peu En mars, les erreurs reprirent de plus bel­ après, vidèrent leurs soutes au-dessus de le.

Deux formations de B-24 lâchèrent 34 Schaffhouse, en Suisse, et de Strasbourg, tonnes de bombes sur Bâle et sur Zurich; en France.

Cette erreur tua 37 habitants cette dernière ville avait été confondue de Schaffhouse, en blessa 60 et en laissa avec Fribourg-en-Brisgau.

Ces erreurs 300 sans abri.

Dans les dix jours qui suivi- accumulaient les dégâts et suscitaient rent, les Américains versèrent aux Suisses d'épineux problèmes diplomatiques.

Fina­ un premier acompte de 1 million de dol- lement, le général Spaatz se rendit secrè­ lars pour réparer les dégâts.

Sans cher- tement en Suisse pour présenter des cher à fuir leurs responsabilités, les Amé- excuses officielles et pour réparer autant ricains expliquèrent leur tragique méprise que possible le mal commis.

par les mauvaises conditions atmosphéri- ques et la position géographique de Schaffhouse, dont le territoire fait saillie en Allemagne.

Le 12 septembre, on sus- pendit le couvre-feu à Schaffhouse pour que la cité pût être identifiée grâce à ses lumières; mais, bien qu'on eût peint l'emblème helvétique sur le toit de la gare et sur d'autres bâtiments, l'erreur du 1"' 2 / 2. »

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