Les maux de la loi
Publié le 01/12/2021
Extrait du document
«
Les maux de la loi
« De bonnes lois civiles sont le plus grand bien que les hommes puissent donner et recevoir ;
elles sont la sources des moeurs, la palladium de la propriété, et la garantie de toute paix publique et
particulière », Jean-Etienne-Marie Portalis fût un acteur important lors de notre révolution française
puisque sa science juridique nous a permis d’être éclairé sur certaines notions juridiques.
Pour Portalis,
il est nécessaire de comprendre que la loi est synonyme d’une société libre et équilibrée dans laquelle
les citoyens possèdent des droits politiques et civils.
Puisqu’en effet, il n’y a que dans les sociétés
despotiques et tyranniques que l’on ne trouve plus de bourreaux, de juges que de lois.
La loi est une
règle juridique qui peut être comprise dans deux sens.
D’abord, dans un sens large, où elle désigne toutes les règles et formes étatiques, puis dans un
sens forme, où l’on parle de la loi comme étant la loi émanant du parlement et qui devient ensuite un
texte adopté au sens législatif, c’est-à-dire là où sont établies et votées les lois par les députés et les
sénateurs.
La loi parlementaire donc, est la principale source du droit.
Elle désigne tous les comportements
à suivre, et les sanctionne s’ils ne sont pas respectés.
Comme le dit Philippe Malaurie « la vraie source
du droit c’est le peuple » ce qu’il veut dire c’est que, la société toute entière est régie par le droit, et de
ce fait, lorsque le peuple évolue, le droit aussi.
Par définition, les maux regroupent toutes les douleurs
qu’une personne peut subir.
Ici, associés à la loi, ces maux signifient donc que la loi souffre de
mauvaises pratiques et qu’à force de pratiques inadaptées, la loi devient un outil illégitime pour le droit.
D’autant plus que, le XXème siècle, est un siècle de changement.
La loi s’expose donc à des abus et ne devient alors qu’un moyen de réglementer au lieu d’être
un outil démocratique pour laquelle elle a été créée.
Peut-on parler d’une crise de la loi ? Nous verrons
premièrement que la loi est victime de maux (I), mais qu’ils existent des solutions pour la rétablir (II).
I.
La loi : une source de droit victime
Dans un premier temps, nous verrons que la loi s’expose à des pratiques illégitimes qui remettent en
cause son prestige au sein du système juridique.
A.
Le phénomène de l'inflation législative
La loi est une source tant utilisée au cours de ce siècle que l’on parle d’inflation législative,
c’est-à-dire d’un surplus de loi.
Seulement, il y a de plus en plus de lois, et on peut même parler de «
crise de la loi ».
Cette expression renvoie à l’idée que trop de lois sont créées et que l’on est comme
“surchargé” par le poids de la loi qui devient beaucoup plus dense que ce qu’elle ne devrait être.
La loi
est devenue mal rédigée et illisible, presque incompréhensible pour les citoyens.
Par conséquent, on
parle d’inflation législative pour signifier du surnombre de lois créées pour diverses raisons.
Cette crise
avait pu être anticipée par certains grands auteurs tel que Tacite qui en parlait déjà à l’époque du 1er
siècle après J.-C.
ainsi que Portalis dans son discours préliminaire du premier Code civil en 1801 « Il
ne faut point de lois inutiles ; elles affaibliraient les lois nécessaires ; elles compromettraient la
certitude et la majesté de la législation ».
Par ailleurs un autre auteur s’est saisi du problème et en a
extrait certaines idées, en ciblant et donnant des cas concrets de lois où le problème se pose et qui sont
pour lui à l’origine de cette inflation législative que l’on connaît aujourd’hui.
En effet, Philippe Malaurie (auteur d’Introduction au droit) nous expose différentes lois, telles
que les lois obèses.
Cette loi dite obèse, serait selon lui, un type de loi crée pour résoudre des.
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