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Les fusillades de LyonUn massacre organisé.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les fusillades de Lyon Un massacre organisé En octobre 1793, la ville de Lyon, qui s'est révoltée, est reprise par les armées de la Convention dirigées par Dubois­ Crancé.

L'Assemblée y envoie alors deux représentants, Fouché et Collot d'Herbois, qui vont y faire régner la Terreur pendant plusieurs mois.

En effet, irrités, les Conventionnels ont décidé de débaptiser la ville de Lyon et de l'appeler «Commune-Affranchie)), de punir tous les révoltés afin de venger la mort du chef révolutionnaire lyonnais Chalier.

Un comité chargé de la démoli­ tion de la ville se réunit même sous la présidence de Collot d'Herbois et de Fouché qui ont déclaré: «Lyon a fait la guerre à la République, Lyon n'est plus.)) Pourtant, le projet est vite aban­ donné.

En revanche, Fouché et Collot d'Rer­ bois trouvent que la guillotine est trop lente pour exécuter les ennemis de la Révolution qui ont pourtant été con­ damnés par un tribunal exceptionnel, appelé «Commission populaire)).

Aussi, les 4 et 5 décembre 1793, les deux repré­ sentants de la Convention rassemblent 294 condamnés et suspects dans la plai­ ne des Brotteaux et les font mitrailler par les soldats.

Par la suite, d'autres fusillades ont lieu; on attache deux par deux 64 jeunes gens et on tire sur eux au canon, puis on achève les blessés à coups de sabre.

Les mêmes scènes se reproduisent plusieurs fois; on sabre, on massacre des foules à coups de pic, de pioche et de hache.

Ces fusillades ne cessent que le 6 février 1794.

1793 Les deux représentants de la Conven­ tion, Collot d'Herbois et Fouché, futur ministre de la Police sous Napoléon, publient la déclaration suivante: «Les représentants du peuple restent impassi­ bles dans l'accomplissement de la mis­ sion qui leur est confiée.

Le peuple leur a mis entre les mains le tonnerre de la ven­ geance; ils ne le quitteront que lorsque tous ses ennemis seront foudroyés.

Ils auront le courage énergique de traverser les immenses tombeaux des conspira­ teurs et de marcher sur des ruines pour arriver au bonheur de la nation et à la régénération du monde.)) Une autre lettre de Collot d'Herbois et de Fouché montre la dureté de la répres­ sion à Lyon: «. »

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