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Les Douze de Alexandre BLOK (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Alexandre Blok est né en 1880, à Saint-Pétersbourg, dans une famille bourgeoise aisée ( il épousera en 1903 la filledu célèbre chimiste Mendéléev).

Jeune homme romantique et tourmenté, il fait des études de lettres à l'universitéde Saint-Pétersbourg, avant de se consacrer à la littérature.

Ses poésies et des drames, d'inspiration symboliste, leconsacrent comme un grand poète lyrique.

Il meurt en 1921.C'est dans une hallucination auditive que, du 8 au 28 janvier 1918, Blok écrit Les Douze.

A suivre ses Carnets, laplus grande partie de l'oeuvre fut rédigée en deux jours.

Blok (1880-1921) n'écrira plus de vers, après Les Douze etLes Scythes, son dernier poème.

: « Ce qui empêche d'écrire, c'est aussi une exigence démesurée à l'égard de soi-même », explique-t-il, peu avant sa mort, à son ami, le poète Sorgenfrei. Le poème Les Douze, bruit sonore de la révolution d'Octobre, raconte la marche en avant des gardes rouges etl'effondrement de l'ancien monde. La Russie des DouzeDans un décor de « soir noir » et de « neige blanche », dans la tourmente et le blizzard, douze soldats de l'Arméerouge pillent, se soûlent et assassinent, abjurant le vieux monde dans leur marche révolutionnaire.

La ville de Saint-Pétersbourg, la capitale de la Russie, est mise à feu et à sang.

La vieille gémit, le bourgeois au col relevé se cache,l'écrivain murmure et accuse « les traîtres », le pope à la grosse bedaine se rétracte, la petite dame au manteaud'astrakan s'étale par terre, la catin fixe ses prix, le « vieux frère » a faim.

Et la colère monte : ivres d'une liberté «sans croix ni loi », les gardes rouges s'exhortent à tirer sur la « Sainte Russie », « la Russie des izbas, la Russie auxgrosses fesses ».

Le garde P'tit Pierre tue la putain qu'il aimait, et se venge, dans « la tristesse et le mortel ennui »sur le bourgeois, « immobile et taciturne ».

Défilant sous l'étendard, sans rien voir dans le blizzard, ils suivent une «ombre invisible », Jésus-Christ, porteur du drapeau rouge et « couronné de roses blanches ». La tragédie de l'artisteDès sa publication dans le quotidien des socialistes-révolutionnaires de gauche le 3 mars 1918, le poème Les Douzeeut un immense retentissement.

Il fut aussitôt déclamé dans la rue et au théâtre ; on put lire certains de ses verssur les affiches, les banderoles et même sur les étendards de combat des marins et des soldats.

Il suscita aussinombre de discussions et de polémiques relatives au sens politique et religieux du poème : s'agit-il d'une glorificationou d'une satire de la Révolution ? La Révolution est-elle la nouvelle incarnation du Messie ? Le Christ est-ilblasphémé ? Ni satire ni glorification des événements de 1918, le poème Les Douze ne peut se réduire à une œuvrede propagande politique.

Mystérieux au poète lui-même, ce chef-d'œuvre mystique est le témoignage de laRévolution, telle qu'elle est éprouvée par l'auteur : écroulement du vieux monde, elle est aussi un appel au salutmessianique du monde.

Mais cette tragédie est celle du poète lui-même, qui, dans sa tâche solitaire, fait résonner lesens profond, métaphysique, de la Révolution.. »

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