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Alexandre Sergueïevitch POUCHKINE: Boris Godounov (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Boris Godounov, pièce de théâtre parue en 1831, est une quête des origines de la société russe puisque le sujet dela pièce est emprunté aux XVIe - XVIIe siècles, époque où la Russie de Pouchkine s'organise politiquement etsociologiquement, mais peut être lue aussi comme une fable sur la parole et sa force de séduction.

Par ailleurs,l'opéra (écrit entre 1868 et 1874) que le compositeur Moussorgski à tiré de la pièce constitue l'un des chefs-d'œuvre du répertoire lyrique du XIXe siècle. Deux imposteurs luttent sans merci pour conquérir le pouvoir en Russie au début du XVIIe siècle. Luttes de pouvoir Boris Godounov, fils d'esclave et régent sous le règne du tsar Féodor, est proclamé tsar à la mort de ce dernier.Pour cela, il a fait exécuter le fils légitime du tsar Ivan, Dmitri, qui aurait dû régner à la mort de Féodor.

Un moineambitieux, Grigori Otrepiev, se fait passer pour Dmitri.

Il trouve des appuis en Lituanie et en Pologne, où il s'estréfugié, et lève une armée composée de Russes mécontents du pouvoir en place ainsi que de Polonais.

Il marche àla tête de cette armée sur Moscou.

D'abord vainqueur, il est finalement battu par Godounov, mais celui-ci meurt, etle peuple ne soutient qu'un instant son fils Féodor pour se tourner vers le faux Dmitri.

Les enfants et la femme deGodounov sont tués dans leur cellule. Le pouvoir de la parole ou celui des armes ? Boris Godounov présente deux destins parallèles, celui de deux imposteurs, puisque ni Godounov, fils de serf, niOtrepiev, se faisant passer pour le fils du tsar, n'ont de légitimité du sang - et par conséquent du ciel dans cetteconception du pouvoir - pour gouverner.

Le destin d'Otrepiev jaillit en quelque sorte de la littérature, puisque l'idéede l'imposture lui vient lors des lectures faites par son maître, le moine Pimène, des chroniques que celui-ci écrit surson temps et dont il charge Otrepiev de poursuivre l'écriture.

Celui-ci décide alors d'écrire lui-même son histoire, etpousse les gens qui l'entourent à la croire.

Ceux-ci ne sont pas toujours dupes, mais le charme de la parole et dumythe qu'elle véhicule les envoûte, outre l'occasion que certains voient de tirer un avantage personnel d'unnouveau pouvoir.

Godounov, par contre, illettré et superstitieux, assied son pouvoir par la force et le meurtre, et cemeurtre finit par causer sa mort.

Le sang de sa victime, dont l'image l'a obsédé tout au long du drame et qu'il acherché à ensevelir dans sa mémoire finit par rejaillir au sens propre et provoquer sa mort (« il est tombé, le sang luia jailli des oreilles, de la bouche »).

Ces deux personnages sont en représentation devant un public se trouvant àl'intérieur même de la pièce, le peuple de Moscou, dont les interventions prosaïques font relâcher la tension dudrame.. »

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