Les données fondamentales de l'existence
Publié le 01/07/2020
                             
                        
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« Ce « cumul » fonde le « progrès » et inaugure un ordre sui generis de la culture. L'histoire humaine s'articule sur l'évolution biologique; les conditions d'existence sont progressivement transformées, et, à travers elles, les éléments constitutifs de la réalité humaine elle-même. L'histoire, devenir de la culture au sens fort, n'est donc pas une simple « aventure temporelle » qui adviendrait à une essence humaine préconstituée ; elle est, fondamentalement, le processus réel complexe qui forme l'homme et par lequel l'homme se forme lui-même. On ne peut donc se contenter de ressaisir, dans des disciplines à visée scientifique, « ce que la nature fait de l'homme » (Kant), ou même ce que l'histoire fait (ou tend à faire) de l'homme. Il faut aussi réfléchir sur ce que l'homme fait de lui-même (Kant, Sartre) : au projet d'une anthropologie strictement scientifique il est légitime de confronter l'idée d'une anthropologie philosophique en laquelle une philosophie de la liberté  intégrant le concept philosophique, et non pas seulement ethnographique, de culture  permet de resituer et d'apprécier les déterminations de l'existence humaine. ...»
«
                                                                                                                            I 
Les  données  fondamentales 
de  l'existence 
REMARQUES  PRÉLIMINAIRES : APPROCHE  DU STATUT  DE 
L'ANTHROPOLOGIE.
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  Sel�Y  Kant, la questi�Y  « Qu'est-ce  que l'h�XX>(  », qui 
d�YY>  à r Anthr�]l�DG>  sa rais�Y  d'être,  est la questi�Y  cen
trale,  f�Y=5X>Yd5Q>  de la phil�cphie  (cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    Logique,  Ed.
                                                            
                                                                                
                                                                    Vrin 
p.
                                                            
                                                                                
                                                                    25-26).
                                                            
                                                                                
                                                                     Cependant,  il c�YhG>Yd  de ne pas  se méprendre  sur
la  significati�Z  d'une telle questi�[  S'agit-il en effet  de préten
dre  définir  l'être humain  de la même  faç�Y que l'�Y  définit
l'essence  d'un phén�XzY>  quelc�Y_f>)  les d�YY{>c  c�YcdGdf
tives  de la « c�Y=GdIn  humaine»,  de l'existence  humaine,
s�Yd>WQ>c  pensables  c�XX> de simples  « pr�^aG{d{c  >> d�Yd  il
serait  p�ccG8Q>  de faire  le recensement  exhaustif ? l'idée, 
c�XXfY>  à de  n�X9a>fj  phil�cphes,  que l'h�XX>  se définit 
�f  se redéfinit  à travers  s�Y acti�Y  s'acc�X]5DY>  de la re
c�YY5Gcc5Y  de la spécificité  de la condition  humaine, terme
ch�GcG  p�fa ne pas  préjuger,  justement,  du c�Zd>Zf  d'une telle
définiti�Y  Si �Ydl�DG_f>X>Yd  l'h�XX> est libre,  c'est-à-dire
capable  de se définir  par une  acti�Y  qui ne relève  pas seule
ment  du déterminisme  naturel mais peut éventuellement  s'�^
p�c>a  à lui  (cf.
                                                            
                                                                        
                                                                     Kant,  Sartre),  l'idée même  d' Anthr�]l�DG>  in
tégrera  nécessairement  des questi�Yc  de type  phil�cphique.
Que  puis-je  sav�Ka ? Que  d�KcO>  faire ? Que  m'est-il  permis
d'espérer?  Questi�Yc qui ne diss�Yd  pas une  réflexi�Y  sur
les  f�Y=>X>Ydc  les valeurs,  et les  fins  de l'appr�  « explica
tive».
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est en ce sens  que la questi�Y  « qu'est-ce  que
l'h�XX>*  >> est  irréductible  à la  science,  et relève  d'une pr�
blématisati�Y  phil�cphique  des éléments  de réflexi�Y  que peu
vent  app�ad>a  les « sciences  humaines  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    
•  En  précisant  que tr�^  s�fh>Yd  l'h�XX>  est  défini  à partir  de
critères  hist�aG_f>X>Yd  et culturellement  déterminés d�Yd �n
méc�YY5}d  par aveuglement  idé�Qgique, le caractère  particu
lier,  R�fcc>5f  a indiqué  et f�aXfQ{  un pr�9QzX>  phil�cphique
décisif  d�Yd la mise  en place  explicite  et l'examen  attentif
c�Y=GdGnnent  à bien  des égards  la validité  thé�aG_f>  desdites.
                                                                                                                    »
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